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homme ou une femme suvrent pour ramasser dans des paniers les poissons qu’on a fait sortir du sable.

Planche XXV.

Fig. i. Cesont des pêcheurs à la fougue qui marchent pieds nuds sur le sable dans des endroits où il relie un peu d’eau : quand ils sentent sous leurs pieds des poissons qui se sont ensablés, ils les prennent à la main, ou bien ils les percent avec un digon.

Fig, 2. En piétinant & émouvant le terrein sur un fond vaseux, on en fait sortir des Anguilles qu’on prend à la main, qu’on assomme avec un bâton, ou qu’on perce avec une fouanne.

Fig. 3. Quand les vases font trop molles pour marcher dessus, les pêcheurs ajustent sous leurs pieds des planches minces, & enfonçant au hasard, dans la vase, des fouannes, ils en retirent des Anguilles & quelques autres poissons.

Planche XXVI.

Fig. i. On y voit au bord de l’eau, & près des rochers, des pécheurs qui, ayant attiré du poisson par la lumière d’un flambeau, le percent avec une fourche.

Fig. 2. Les pêcheurs s’étant rendus en bateau sur un banc de coquillages, les détachent avec des râteaux, à la tête desquels il y a un sac de filet destiné à les recevoir.

Fig. 3. Quand on pèche des Huîtres avec un râteau, au lieu du sac de filet, on ajoute sur le manche une planche mince, qui forme comme une petite boëte dans laquelle s’amassent les Huîtres.

Planche XXVII.

Fig. i. Ceux de cette figure se transportent sur les vases très-molles qui restent couvertes


d’un peu d’eau, au moyen d’un bateau si léger, qu’ils peuvent le porter sur leur tête, & en enfonçant au hasard leurs fouannes dans la vase, ils en retirent les poissons qu’ils ont percés.

Fig. 2. On y fait la même pêche dans des endroits où les vases sont couvertes d’une épaisseur d’eau assez considérable, pour qu’on puisse s’y rendre en bateau.

Fig. 3. On peut même faire cette pêche la nuit ; & on représente comment on attire les Orphis avec la lumière d’un flambeau.

Planche XXVIII.

Fig. 1. Au lieu d’un flambeau, on ajoute quelquefois au bout d’un bateau un réchaud dans lequel on fait un feu clair ; c’est ce qu’on appelle le Farillon, ailleurs le Fassier.

Fig. 2. On y voit comment un seul homme ayant les pieds sur les bords d’un très-petit batelet, pêche de jour & de nuit à la fouanne ou au trident. On peut remarquer une ligne fine qui est dans le bateau, & dont un bout est attaché au fer du trident pour ne le pas perdre, quand ayant harponné un gros poisson, l’instrument échappe des mains du pêcheur.

Fig. 5. On y voit plusieurs harpons dont le fer reste attaché au poisson qu’on a percé.

Planche XXIX.

Fig. i. On sait qu’on appelle Guildre ou Nonat, les poissons de toute espèce extrêmement petits. On en fait la pêche avec une manche de filet, dont les mailles sont fort serrées ; on ajuste cette manche au bout d’une fourche de buis, ce qu’on appelle Savre à rateau. On le traîne sur le sable pour prendre ces petit» poissons.

Fig. 2. On appelle Bache roulante, une manche de filet qui est ajustée sur deux morceaux de bois, aux extrémités desquels on amarre une


Pêches B