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Page:Encyclopédie méthodique - Pêches, Planches.djvu/21

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(ïy)

On voit le grahd havcncau feul , dans l^fig* 7. lÀfig. 8 eftle filet dit bout de quievre. L’inftniment ^fig. p, efl le favre. Ijàfig. 10 reprefente la manière dent e(l roulé le grand haveneau , pour l’emporter commodément ap r es la p êche •

Planche XL VIII.

Fig. I . Pêche du haveneau , dans un bateau , par le travers duquel on place ce filet. Fig* 2. Autre manière , où le même filet eft établi à l’arrière d’un bateau nommé acon. Qn voit, dans laj^. 3 , des femmes ôc filles occupées à prendre entre les roches , de grofles chevrettes , avec une efpcce de truble nommé treuille ou trullot^

P L A N C HE X L.I X.

Là fig. i eft un guideau. A , fon ouverture ou entrée. CDEF^ chaffis fur lequel eft quelquefois tendue cette ouverture.

Fig. 2. Guideaux tendus aux arches d’un pont. L’extrémité F de Tun n’eA fermée qu’avec une corde p que l’on dénoue quand on veut faire fortir le poiftbn en fecouant fur le fable. L’autre guideau a fon extrémité G terminée par un panier d’ofier , où le poiflbn fe retire , & d’où on l’ôte enfuite facilement par une porte qui eft au bout. Les lettres AA défignent les files de pieux qui accompagnent ces guideaux. C27 , entrées des gufdeaux. BB eft une ouverture pratiquée dans une chauffée , pour y établir le verveux E. On voit , dans la^. 3 , une autre dilpoCtion de gu idéaux , dans des iflots & petits bras d’une fivière. C’eft ce qu’oii nomme dçs gors. Il y a un goulet , ou petit filet formé en entonnoir , dans l’ouverture du guideau E y afin que le poiP fon qui éft entré par cet entonnoir ne puiffc pas retourner à l’eau. A eft le grand bras de la rivière, qu’on laiflc libre pour U navigation. CD font deux efpèces d^emonnoirs fdrmés par des files de pieux jointifs, j^our conduire les poiftbns dans les gu idéaux EF. Ifts lettres G G marquentle bord de l’illot.

On a repréfenté , dans la^. 4 , des guideaux tendus au bord de la mer , en hauts étaliers & en bas étaliers. Ceux - ci font compris entre les les lettres ik l : on apperçoit aifément par le peu d’élévation des pieux , ce qui les fait nom-’ mer bas étaliers. Les autres font foutenus par de hautes perches ou pieux dont on voit les têtes fous les lettres aaaa : cccc eAle terrein où ces pieux font enfoncés ; Be ^ cordes d*étai qui foutiennent les pieux contre l’effort de la marée. db y autre étai qui les affermit encore par le^ côtés : on en met un pareil à l’autre bout de la file de pieux. Il y a, en ^, un autre cordage à 18 pouces du terrein , pour foutenir le filet dans une direâîon inclinée*

"Planche L.

Fig. I . Verveux ordinaire , féparé de fa coeffe, que Ton voit en cbde^ fig. 5. Ce verveux eft le plus fîmple de tous.

On en voit ici de plus compofes y fig. 2 & 3. Au lieu que celui de la^^g^. i n’a qu’un feul goulet fi ceux-là ont plufieurs de ces entonnoirs qui fcf correfpondent.

Fig. 4. Verveux affermi dans le fond de l’eau par des pierres ABB , &c. ôc D. Les lettres KK font à l’extrémité des deux ailes qu’on ajoute à l’avant du verveux en certains endroits de la mer : la tête de ces ailes eft garnie de flottes de licge^ : & il y a en EFy des pierres pour aflujettir les ailes fur le fond.

Fig. y. Pêcheur portant fon verveux^ Fig. 6. Pêcheurs qui y étant dans un bateau , enfoncent un piquet dans le fond de l’eau pour y arrêter la queue d du verveux , fig. ^. I La^- 7 prcfcnte un verv«ux qui a deux en-