(■«) nées, oppofées l’une à l’autre. Onic voit,_/%’8, éubli dans l’eau qu’on a nettoyée d’herbes , pour y former une paffée large , de ^ en ^. Ce verveux double y eft ab. On y a ajuflc des coeffes cd ; 6c des ailes ou bandes de filet en entonnoir. On a montré , dans hfig- 9 • des palifTades en ^g-zag y dont les trois angles font garnis de guideaux ou de verveux. Fig. 10. Verveux au bout duquel efl une petite nafie pour recevoir le poKTon. Plahchg LI. On volt, dans hfiff. i , des gors tendus au bord de la mer, ayant leurs palidàdes formées de filets ôc de piquets. Celles des gors jfy. 2 , font en clayonnage. Fîg. 3. Haies ou arrêts : palillàdes compofées de pieux feuls , mais où les verveux font placés dans un fens contraire à celui des gors, ^^. i & 2. Les paliUâdes de ceux-là communiquent avec un verveux , où elles conduifent le poiflbn , de même que la liqueur d’un entonnoir entre dans la douille. Ici au contraire , le verveux efl ifolc 6( plicc dans la partie évaféc de la paliflàde ; & l’extrémité étroite forme une efpèce de goufire, qui y attire te poiiïbn. Flanche LII. Fig, I . Panier , au fond duquel efl un appât , pour les anguilles, La fiff. 2 efl une nanfe ( ou naCTe ) dont on fe fert en Piovence. On volt difFcremes formes de nalTes , dans les Celle de lajî^. ^eft nommée, en Provence, lance ^ gomh’ut Ëigembin. A eftla coupe de cette naffe. Fig. y. Panier de bonde, qu’on met à la déctmige d’un mouliii c^uand on lève U vanne, Fig. 12. NafTedes pêcheurs de Nantes, ponr^’ prendre des lamproies. Fig. 13. Manière de tendre desnaflès pour les éperlans. Fig. 14. Pêcheurs qui vont en bateau établir de grandes nailès. Planche LIÎI. canal d’un étang falé qui communîqt^fl tiers I AS, la mer. CDEFG , revétiffement d’un des bords. HIK , rive oppofée , qu’on laifle volontiers dans fon état naturel. L , entrée par où le poîfTon ell conduit la bourdigue. MNO , trois tours où les poiflbns fe raflemblent. P y efpèce de verveux. Q , ouverture par où les poiffons , qui fuivi les parois , s’engagent dans U bourdigui R , malTon du bourdiguier, .rr, deux tours, comme celles des lettres MNO. XXX y efpace étroit , où les poifTons fe trouvant reflcrrés , ils font forces de pafler dans le rcferi’oir Y y nomméycrve, ou dans la tour O, Ôc enfuite dans le verveux , dit pantenne. Zy paflàge pour les bateaux qui vont de l’étang à la mer. Ce paflàge efl ferme par un filet , qu’on abaifle & relève au moyen du moulinet /. Le cône que l’on voit près de /, efl un monceau de cannes deflinces à former les parois de U bourdigue. On y travaille dans l’attelicr voifin. (f y garde de forts ’pieux & de perches , fans claies , pour empêcher que les bateaux n’endom ■ magent la bourdigue. Sur le devant de la planche efl an pêcheur qtû Ta prendre le poiflon de U bourdigue , avec une efpèce de çmble, PLAKCnK À
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