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toffi-tôt qu’il à pris une Morue, îlh pîquepar le derrière de Jà tête à la pointe de l’élangueur qui eft en haut , pour détacher plus aifément Ja langue j la corde qui eft au milieu de l’élangueur , fcrt à l’attacher à la lifle , afin deprévenir qu’il ne tombe à là mer. C eft un petit gafFot qui fert aux habilleurs à approcher d’eux les Morues qui en font éloignées. TtH un infirumempointu^nommé piquoir , qui fert aux garçons de bord à approcher les Morues des habilleurs. V eft le fer d’un piquoir féparé de fon manche. M , iV, O , font des couteaux à un ou deux tranchans , qui-fervent à étêter & trancher les Morues , & à détacher les noues.
Fig. 2. On voit à cette figure un petit bâtiment G ranvillois , équipé pour la pêche de la Morue fur le banc. PP eft un pavois de toile gaudronnée, qui fert à garantir un peu les pêcheurs du vent j car les Malouins & les Granvillois ne font point ufage des theux dont fe fervent les Normands.
La fig. 3 de cette même Planche eft dellinéé à domier une idée plus précife du petit bâtiment Grahvillois , dont nous venons de parler j on y voit le plan du pont du bâtiment, au milieu duquel eft la chaloupe, gg font les barrils où fe mettent les pêcheuTs. A eft l’étal ou la table qui fcirt à l’ctêteur &c au trancheur àJiabiller les Morues, iy kj font les barrils où il fe mettent, m eft une ouverture qu’on nomme charnière^ par laquelle on jette les Morues habillées, pour qu’elles fe rendent dans la calle où eft le faleur. p, barrils pour mettre les foies, ou les langues, ou les œufs, quand on fe propofe de faire de la réfure.. à , au bas de la Planche eft un pêcheur dans fon barril. hyd^Cy eft unajuftement pour le porte ligne, & pour tendre le pavois qui met les ligueurs à •labri du vent.
P L A N C H E C V.
Fig. I. Çytruble ou manet qui fert à pluCeurs ^ ufages, particulièrement à amener à bord de groi poilfons qui pourroient rompre les lignes j quelquefois à prendre du poiflbn dans les barques à vivier , ou quand , avec les feincs , on en a rat femblé un grand nombre dans un petit endroit j enfin , quelques matelots adroits parviennent à attraper quelques oifeaux quand il s’en eft raf^ femblé en grand nombre autour du bâtimentv D , paniers pareils à ceux qui font à la Planch© précédente. P y tonnes dans lefquelles on fale les Morues dites préparées à la Hollandoife. R , un tas de fel.
Fig. 2. r, font des dîgons ou piquoirs de différentes grandeurs j ils fervent principalement quand on va à la pêche de la Morue scche , à décharger le poiflbn des chaloupés fur les écha^ fauds. C, grande pelle pour remuer le fel lorf^ qu’il faut le tranfporter d’un lieu à un autre* F, G^Hj Iy ligne garnie de fon plomb & de deux haims. Y y petits barrils pour faler des langues ou de petits poiflbns de choix pour faire des préfens.
Fig. 3. Tonneliers, JB, qui enfoncent dei barrils remplis de poiiTon falés à h Hollandoife. On voit en A la marque du tomielier , fuivant la police de Dunkerque.
P L
ANC
HE C V I.
On a repréfenté à la^^. i , un bâtiment, appareillé fuivant l’ufage de Normandie pour la pêche de la Morue fur les bancs. AA , les pêcheurs du milieu du bâtiment, qu’on appelle U beL JB , les pêcheurs de la galerie ou des gaillards. C, un garçon de bord qui met avec un digon des poiflbns que prennent les pêcheurs de la galerie dans une gouttière de bois, au moyen de laquelle ils fe rendent auprès de l’étal , qui elï une table de bois qu’on voit fur le pont , à un des bouts de laquelle eft un décolleur , & à l’autre un habilleur , chacun dans leur barril i au milieu eft aufll dans fon barril un moufle , qu’oa