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A U :B , AXO réduit comme du-tan , on.la met dans des sacs : euand on veut pèchenonmet les secsdansl’eau & on les agite ; toutes lesparticules d’écorce qui s’en détachent se répandent, & le poissonqui-avale continuellement de l’eau pour en tirer fa nourriture & pour, en extraire deTair, est enivré , par ces corpuscules ; il bondit fur les eaux, nage -fur le ’dos-, de- côté &’de travers , & vient íe’je’tter’snr le rivage en cherchant à fuir.’cëtte mer -empoisonnée ; on prend alors facilement quantité de gros & de mínu pciííon & 4iiê :ne des tortues. • . . , : ARRAIN-GORRIA. Le poissonque les basques nomment ainsi, est de mer. U y a de’ ces poissons qui ont un pied & demi de longueur, Sr déplus petits" qui n’ont. que cinq pouces. Ce poisson .. dêrni’-pîat a les ’opercules des ouies’dérouleur < nacrée ; le dessus-dela tête & du córj>sde couleur changeante ; de-forte qu’en’ le considérant en’différens sens, on y apperçoit du rouge , . du" b.Ì£ú & des refleís’rde îiacre 1, qui çà fe là rirent à for pu.à l’argent. - Le dessous du ventre est blanc avec des reflets argentés : fa gueule est petite , garnie de petites dents ; ses yeux ,font ..grands.1Ja furie dos un grand aileron qui régne depuis Ì’à-pJomb’ de l’artic’ulation des nageoires branchiales, jusques près l’origine de l’aileron de la queue ; les douze premiers rayons du côté, de la tête sont épineux, lés autres sont fiexi-’ blés ;. l’aileron de derrière de l’anus n’a que 10 à 12.lignes d’étendue à son attache au corps : il n’y a que les trois premiers rayons du- côté dé. l’anus qui soieiìt piquans. L’aileron de la queue - est fendu , &les deux parties sont assez écartées l’une del’autre ; on apperçoit une teinté rouge, fur-tout vers les bords .• il a une nageoire der-’ ."rière chaque ouie, & ; deux petites sous leven- : tT£,.jdont ìe premier rayon est piquant.. Ce pois--’ son ~h’.estpas fort abondant fur les : côtes des basques. C’est le même poision qu’on commebrême de mer.’ fur-,les cotes de haute-Normandie. . - ’ - .-. .

  • " :’ ARGENTINE ,.petit poisson, du genre des

saumons& des truites , quile pêche fur les côtes de Languedoc. ARONDELLE, corde garnie de lignes latérales , qui porte des haims, & qu’on Jixe fur le fable par de petits piquets. 1 AVALO.IRE. digue établie fur une rivière "pourprendre dés"saunions. . "-. , .’. AUBUSSEAU, On : pêche èn Poitou & : en Aimis ce petit poisson, qui á 3 à 4 pouces de longuesr. Ses écailles ou fa peau sont argentées, excepté au dos où il y a Une bande d’environ trois lignes,de.largeur d’un bleu clair & brillant -qui régne dans toute la longueur-du poisson.-ta mâchoire inférieure qui excède la supérieure , forme un crochet qui se recourbe en en haut. "Çe ~ poissonest assezbon à manger quand il est-frit. De la pêch’tMs aubusseaux. Tous ces petits poissonsse prennent en Poitou & eh Aunis, avecun filet qu’on tend en courtine, sor les vases. Pour tendre le filet & prendre le • poiííòn , les pêcheurs se porrent fur les vases aveç r,n petit-bateau ca une espèce, de traîneau qui glissesur la vase ; avec ces petits traîneaux qu’ils nomment acons, ils s’éloignent quelquefois de la côte de plus d’une lieue ; & lorsque leur pêche est abondante, ils marinent de ces petits poissons. AVEN ,.sorte de. pêche connue en Languedoc, fe qui tient en quelque sorte le milieu entre routes les différentes façons de pécher. Voici comme on pratique cette pêche dans les étangs salés, des environs de Cette. "Un pêcheur se met pendant la nuit dans un très petit bateau qu’il . conduit avec deux avirons ; il prend avec lui plusieurs roseaux j auxquels sont attachés des lignes Faites d’un íil de chanvre ’ délié, c’est ce qu’ils nomment aven. A l’extr.émité de ces lignes sont empilés de petits haims qu’ils amorcent de chevrettes ou ,oe pattes de crustacées : le pêcheur, assisdans le bateau, passe feus chacune de ses icuissesune "ou deux des cannes ajustées comme -’nous venons de le dire., & il conduittout doucement son bateau , en ramant de façon qu’il n’agite l’eau que le moins qu’il est possible : c’est en cela que consiste principalement l’adresse des ’ pêcheurs. II a encore Thahitude de s’appercevoir lorsqu’un poisson a saisi un appât, à l’im-’ pression que le roseau fait à la cuissequi porte dessus- ; .& afin d’éviter que quelque poisson ne lui dérobe fa proie , il le retire promptement dans son bateau : cettè pêfhë- qui ^ suivant l’exposé que. nous venons de faire -, paroît n’être qu’un amusement, ne laissepasd’être avantageuse. ... AUMÉESeuhamaux, nappesà grandes mailles., faisant partie, des traîmaux. . - .. . AUSSIERE, corde faite avec plusieurs faisceaux de fils commis ensemble , & roulés les uns fur,les autres^ Ón appelle aussi en Provence anjfiereune bordure de filets qu’on attache au bout des filets-déliés. . AXOLOTI ; poisson fort singulier qui mériteroit d ?être mieux connu , fi ce.qu’en racontent certains voyageurs est vrai. On trouve ce poisson danslelac du Mexique. II à, disent-ils, quatre pieds comme lë lézard , point d’écaillés-, : une . matrice, comme la femme , & le flux menstruel, Sa chair a le goût de l’anguille.