Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/101

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698 CE L C E L ’t J– < Tf~ J~ t,. t. 7/< ~:t Cn- PHO <-< iM étoit ainfi commentTacite pouvoit-i! donc parler quelques lignes auparavant du culte 1, oue les fuèves rendoient à’ un Smulacre feu d;iMs? ut Indépendammentde cette contradi~ion~ je to crois que Tacite a jugé de la religion des ger- les mains par celle des Egyptiens au milieu def- ap quels le vaiffeauétoit un Symboleconfacréà Ifis. pe On voyoit une barquedans un fanétuairedu pays d’ des Suèves. Donc ils fervoient Ifis. La preuve xe n’e~ anurément pas concluante. Les germains V~ avoient accoutumé de dépofer dans les forêts dé <onfacrëesles enfeignesmilitaires &: les dé- E< pouilles de leurs ennemis. Je ne doute pas m~ comme je l’ai déja dit ailleurs que cette barque qt ne fut une prife que les fuèvesavoient faite fur D quelque peuple voi<!n & qu’ils avoientportée qr dans un de leurs fanctuaires pour y être un mo- V numentperpétuelde leur victoire. C’en autant pt que je ptus en juger fur ce feul fondement qu’on a attribué aux fuèves le culte d’une divinité qui leur étoit parfaitement incon- D MM. ai d. J’ai eu occafion de citer aitleurs un paMage m d’Hérodote qui porte, que les perfes offroient al la vérité des facrificesà ~<MM!7~MM mais e~ oue cette J~MM~«nM étoit parmi eux une d, divinité én-angère dont ils avoient reçu le culte des aaynem qui l’appeiloient en leur langue f, My/FM & des arabes qui t’apetloient~M. c, On peut voir dans les auteurs qui ont écrit de la g religion des aifyriens & des arabes ce, que a e’étoit que leur (ï) VenusUranie. II n’eft pasné- t! ceffairequej’entre danscette diicuftionqui n ap- q partient point du-tout à mon fujet. Hérodote li dit que les perfes appelloient M~~a la Venus n ï~nK que les aCyriensnommoientJM~fM & 1 tes arabes~4~M. C’eft une erreur. Le Mtf~ des f perfesétoit le <b!eii,& de l’aveu mêmed’Héro- d dote (t) le culte du foleil étoit établiparmi les perfes, avant qu’ilseuffentaucun commerceavec tes alfyriens& les arabes. D’autresont cru quela VenusUraniedes perfes étoientja June maisceux-H au<Mfe font trom- { pés. D’un c&téles perfesdiftinguoientleur ~a~ (t) Boct-art croit, après Scaliger, que c’étoit h tptte. Cec~r.r. P<w. Ht. cap. ’9- 124.lib. < t~. p. t77. ~cyt Jurieu, A~. des Cc&. <74’ <9*’ (t) Sotit iunz Sacn<ieant,& TeUun, Igni, Aquac A: Veatit Hi<!}ueMs MCM<ac!unt, {am inde ab «utio Ufaniae qnoqMeÛtMiiicaot, fit nimirum ab AMMbm, AayriMqtteedoûi. Vocant autem ANvr". ~tnerem, Mytittmn, Arabes eandem Alittam ~ppti- ~M,Ptt&M<ttMn,H~~<’t.t .t3t. t/r.<M!<- de la tune. Ils fervent dit Strabon le /f/M/ qu’ils appellent~f<t~r« /<!lune ~CTtMj le feu la terre vents /’Mu & de l’autre j la tune étoit auffi du nombre des divinités aux- quellesles perfesavoient offert des Cacrifices,de toute ancienneté. Agathiasenfin affure (;) que les perfes fervoient enectivement Venusj qui!s appelloienten leur langue ~naM/j.Son fentiment peut-être conHrmépar un paHagede Clément d’Alexandrie qui porte (4) que le roi Arta- xercèsfut le premier qui érigea des (htues de la Venusnommée -~n~MM& qui fit rendre à cette déçue un culte religieuxà Babylone à Sufe à Ecbatane, 8~c. Cependant cette conjecturene me paroit pas plus fondéej que celle de Plutar- que qui a dit, que t’~icM~ des perCesétoit la Diane des grecs. Nous verrons tout-à-l’heure qu’~<!MMn’étoit ni le foleil ni la tunej ni Venus ni Diane mais un de ces géniesque les perfes plaçoient dans le feu. Hérodote attribue au-rcMele ~ntte de ~M~ ï7r<M/<non feulement aux perres mais auiS aux Scythes. J’avois foupçonnéque cette Venus des Scythes ponrroitbien être la terre. Les ger- mains lorfqu’ils reçurent le calendrier romatp, appellèrentle vendredi, le jour que les latins confacroientà Venus, JF/~M~ le jour de JF~M de la femme c’e~-à-dire de la terre qui, (ëton leur mythologie panbit pour être la femme d’O~/t. Mais cette conjecture ne s’at- corde pas avec ce que dit Hérodotej quêtes Scythesdiftinguoientleur ~MM Uranie qu’us appettoieut ~4~< j d’~p~ qui étôtt la terre. Ainfi je me range à l’opinionde Vo~ms qui croit que i’~yï/M?~ des Scythes étoit la lune. Deux chofesappuyentbeaucoupfon fenti- ment. D’un côté Hérodote la placed’abord après Apotton qui eit le foleil & de l’autre il ne fan pas mention du culte que les tcythes ren- doient à la lune quoiqu’elle fut conitamnient une de leurs grandesdivinités. Outre les dieux étrangers dont je viens de parler j tes anciens attribuent encore aux peu- s ples Celtesle culte de quelques dieux indigetes. On appelloit ainfi les dieux qui n’étoient fervis 1 que par un certainpeuplej & dans une certaine (}) PerHe Venerem Anaitida vocant. ~c<tfA. Mt < ~.ti. (4) Artaxerxes, Darii fitius, Veneris TanaMis (t.) - tuâ po<i[& Babylone, Su6s & Echatanis, PerHs & BaRns, & Dama~o & Sardis, exemplo fuo p~- mon<travit ette eotendam. f/etn. ~e<. CoAort. ad G< ty.Bochart a rpmatqué qu’H faut lire <t’<t/t/~ au t:eu de Tft~~t Bochart. G. f~t~. r. M. 4. fep. <). p. ~7~’