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des orovinces Méridionalesde l’Europe moquest âpres cela. pourquoi onrappeHot des provinces Méridionalesde l’Europe jufques apr dans le fond du Nord. L’Edda des iuandois, 0/! qui eft du XHI. Siècle porte M’</y a doute je 1 dieux ( Afx) quiMM’fMt AM~M~f ~tWMj <y no) autantde< ( AMBix) dont la ~t~nc<, 8: la fainteté font égalesà cellesdesdieux. Onne voit rien de femblabledansProcope qui avoit repré- fente pluueurs nècles auparavant la religion idë ~iëS mêmes iûandois. Krantzius fait autHmen cul tion j (i) d’un grand nombred’idoles qui ëtoicnt prt adorées par les anciensfaxons. Adamde Breme qu remarquecependant que j du tems de Charle- ma magnej le fimulacrede Mars parmiles faxons, ne; n’ëtoit qu’unecolomne ou plutôt un tronc d’ar- va! bre. Il en étoit de même des gaulois, du tems rel de Lucain. Les Cmulacresde leurs dieux étoient no de vieuxtroncs de chêne. vc ce) (t) ~Mt/.fK’~MtMo~<tP<on’<yM Arts <ww< <?"< ~<<taf«t~rM~tfn«K<j. J’a On pourra examinerfelonces règles les dieux en u indigetesdes dont les anciens font men- te< tion. Ceux qui appartiennentà l’ancienne reli- l’a gioa tbnt, ou ce que l’on appelloit CM<~ /oM, de ? génie du Lac, des forêts, des montagnes où m< teshabicansd’uneVille & d’un canton alloient l’o faire leurs dévotions. D’autrefois ce font des toi dieux topiqMes qui porto’en: commeje viens qu de le montrer j !e nom du tanctuaire dans lequel da ils étoient fervis ou qui recevoientquelquedé- (pj nomination particutierepar des raifonsque nous (~ ignorons. Le< !mgto-6xons par exemple ét, avoiënt une décHequ’ils appelloientE<<, ou ni~ J?<~<tr,8cils cé!ébt0tem<bn honneur une fête ro <b!emnelk,dant le moisd’avril. C’eli comme qo Bede l’a remarqué ()~ !a -raifonpour laquelle ta les ,germainsont appelle la fête de Piques q~ 0~«r, Se le mois d~avritC~<tfm<MMfA. Je crois ib que cette R~ étoit la terre & on n’en peut d( guèfes doMter,t’N eft vrai (~) qu’on la regardât te comme h déeoe de la fertilité, Se qu’on lui or" in frit des facrificesdansle mois d’avril pour en m obtenir desmoMÏbnsabondantes.Maisde favoir, y; ~)M~MM.M~ (t)Z<M~9.t~~t. (})~ Apn)!<Ec~’ne"Mh, ou; nanc Fa(c)Mlis"in- °terpretawr quondam Dea >~orWrp,. qume~,W~re~!w <etpfetaCM,qt’MMbmtDM iMon<tn<<)’acEo"re<to- catiatur, & cul in illo fe<b celebrant, nomen ha- buit, a eutm"o!Bin~nMn<: Pa&hate tempus eogno- m!$~Mtf,~oaCMO ~Bti~’He~obtervattonisvecabuto, gandt* noy~ M~!MttatM!y<tcandoN<Ja 3! J!<t- H~M T.

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~MMQ~nnonatA. JE~MAtM~. ~r. (~ Gffth’M~ ~<&e< ,<). J~ent< Çe~n, JM«/.jD~. M. t«. qu ~)~ après cela, pourquoi on rappelloit ~~r j ou 0/?~ c’en: ce que je ne fauroisdétermin.r Se je laifie aux étymologittesà rechercherfil’ancien nom ~e/M~<de la terre, qui etoit ~tr Er on J?~, ne tëroit pas cache danscelui d’0/~r. J’ai montréjufau’afrètent quelles étoient les idées des peuples C’eltespar rapport à l’objet da culte religieux. lis reconnoifloient un dieu fn- préme une infinitéde divinités fubalternes qu’ils plaçoientdansdes élémens. Maison a cru mal à propos qu’ils vénéroient les âmes des héros & qu’ils leur offroientdesfacrifices. Je vais parler ici de quelquesautres dogmesde la religion des Celtes, qui font parvenus jufqu’aa nous & je finirai cet article j en expofantleur véritable doctrine fur le fort de l’hommeaprès cette vie. Les Celtesadmettoient une forte de création. J’ai eu occafion de le prouver. Reconnoiuant que le monde avoit eu m. commencement, iis en rapportoientl’origine au dieu T~t, & à li terre la femme. L’un étoit le principe aRif, l’autre la matière ou le principe pau)~ L’union de ces deux principes avoit produit non feule- ment les nommes mais encore les dieux que l’on faifoit (brtir de la matière auffi bien que tous les êtres viSbies & cotpMek. H femb’c qu’Hyavoitici une contradiction a(!ës fennble dansla théologie des Celies.Adorant des dieux Mntuek, inviHMesj comment pouvoient ils (ouienir en mêmetems que ces dieuxavoient été tirés de la matière? Je ne faisde quelle ma- nière ils concilioientcesdeux dogmes qui pa. roiCent incompatibles. Peut-être croyoient-ils que les esprits, les génies qui réndoient dam la matière j émanoient du premierprincipe, & que la terre n’avoit fourni que le corn auquel ils étoient unis ou l’ëlémentdans lequel ils ré6- doient. Peut-être qu’ils reconnoiNbtent, avec les Aoïciens une matière vivante active inviSHe qui faifoit l’effence de la divinité & une matière vifible dëHituéepar elle mêmede vie & de mouvement, qui fatfbit la (ubitance des corps. Usn’e&paspoffiblede rien déterminer là-deNus & nousn’avonsd’ailleursaucunintérêt à jaCi6er fur cet article la doRrine des ~/w. Peut-être mêmequ’ilsn’ont pas apperça la con- tradictionqu’il y aveit entre diverspoints de l~ur doctrine & dans le fond ils ne font pas les feuls qui ayent crû ce enfeigné des choMSincompa- ubies. Quoiqueles Cf/M*reconnuffentun commence- ment de toutes chofes ils ne laiCbientpas de ~bMeaifauffi (p que le monde devoit (ubMuer ($) ÏacorrupnbUe! aùtem dicunt hi, & a!u a3tm.u