CEL CEL 701 lement. Ce dogmeavoit une liaisonMtu-t pour l’Aventr.Naturellement il ré(u!to!tde~a, ~<JC. JU éterneHement.Ce dogmeavoit une liaifonnatu- p re)!e& néceuaire avec une autre point de leur q (iodrine, dont je parlerai dans les paragraphes d fuivans.ils croyoientque les hommes devoient 1; revivrepour être immortels.Par.-celamêmej ils c afTuroientau(!t que le tëjour où les hommes a devoientjouir a une vie immortelle ne feroit r pmais détruit. Strabon remarque (0 que les e druïdescroyoientle mondeincorruptible, mais t qu’itsavouoieut cependant que le feu 8e l’eau y 1 prendroientun jour le deuus. H femble que Fon c entrevoyelà dedans cette ancienne tradition qui annonçoit deux grandes catafhrophes, dont 1 1 unedevoit arriver par l’eau j. Sel’autre par le 1 teu. s Autantqueje puisen juger, les Celtescroyoient < que le monde feroit puciné& renouveUépar un t embratëmentuniverfet, commeit i’avoicëteautre- 1 fois par le dé!uge & c’ett, Mon tes apps’en- ces, ce qui raifbtt le tujet d’une anciennedantëj j J ou d’unancien cantique dont Menippe phito- < fopheCynique avoit fait mention. On l’appel- I ktt (l) tMr~«Mfl’embrafementde i Unr- vers.Cette manière d’exprimer les dogmes de la re!igiondans des cantiques& dans des danfes J venoit auurementdes anctenshabitans de l’Eu- i tope. La providenceeK Mndogmecommunà toutes 1 les reugions. Pour rendre a ditu le ttute qui lui ettdu, 8e (ur-tout pour tetbumettre a <bnau- rorité it faut <Mppo<eravant toutes chotës, qu’ilett l’auteur 8elé confenrateutde notre vie, te mMtre<<esévéaetnem letémoin le jugedetoute notre conduite.Cesventësn’ëtoientpoiatconte~ t~csparmiIe$ <Mr~.Au contraire entre les reli- gionspayennes il n’y en zwit peut-être au- cune qut donnât plus d’étendue au règne de la providence,q"el*le’f, -1- J’ai montré aittean qu’eue étoit leur doctrine fur cet article. Le tremblement la chute d’une feuille le vol d’un oi(eau la manière dont des branches que l’on employoit dans les divinationstomboient à terre après avoir été Muéesen t’sir, enun mot tout ceque nous attri- buonsaux loisde la pesanteur au mécbanifme des corps a ttjtttihS des animaux ou même a unpur haMfd, tout eetaëtoit, felon tes Ce~Mt ouvragede la divinité qui animoit & qui dingeoxtles êtres matérielsd’une manière pleme de vues prprondes tant pour le prêtent~ que ttte, & mnndMm,Ignexnthuam te Aqtnm ttiquando pnevttitMM. ~M<ttc, y. ï~. j, )~ 1" ~t t (,< ~~< r ~) ~!<Af<M <’<'P.7. .& ..< .< ~’f«!: t < (~ f!ymno<bph)Aas&~Druida!znigmatice, & <ën- tentiat phitotbphatos eHe ajunt. Colendos Deos, ni- hit mali faciendum & tbrttmdinetn exercendam. D&~e~. f<teft. PnetC!. (~) Et hce immotatide~tenentes, pure rem div’- nam faciunt, Cmctevitam agunt, ceremonsasobeunt, OfKion<<n!egem obtervant, & rctiqna patrant, ex qUMMscertum eA. qttod Oeo! nttnitet cotant & Ve- ncrenmr.~EfM/t.t . x . (t) Druides, protêt i’hy(io]ogiam,etiam Philofo-, phum Moralem exercent. ~Mto t<~7. (~picen~utEthieam eos (GM<M)erudtv!t,j)t, bathancos mores abeiscompe(eere[.J«r/!<!n<ca~.z. (7~ <3uid Di! ve1)nt }cire ie ptoStentur. Pompo- a’M~/<t, Nf. ;.C’t' pour l’Avenir.Naturellement il ré(u!to!t de-là que la divinitéétoit le (butagentj que tout ëtoic dirigé 8~déterminéd’une manière infailliblepar la providence & que toute la fageffede l’homme i conMoitàconno!trelesde0einsdedieu &:à y î acquiefcer. Cependant les C<MJ employoient t non feulementdes prières & des facrifices mais eacore des charmes & des maléfices pour de- tourner le cours naturel des événemens. Selon les apparences ils ne croyoient pas que ces i chbfcs funënt incompatiMes. Bien des thëo!6- t gienSj q~ admettent un décretinfaillible n? t laHïent pas de le concilier avec la liberté de l’homme. Ces queftions, qui appartiennent,plu- tot la philofophie qu’à la religion ont été agitées parmi tous les peuples & comme ceux t qui élèvent le plus le franc arbitre de l’homme n’ont pas prétendunier pour ce!ata providence t’équité veut auutque 1 on n’accusepas ceux qui admettent un décret, une détermination de la ) providence d’arracher à l’homme fa tiberté j d’autant plus que leur pratique eft toute dinë- rente de leurs principes. e A l’égard des devoirs de l’homme tes Cc/w s les rapportoient tous à trois chefs généraux. (~) 7/~w/~f/r /M<f«M~M<pointfaire de mal, J’~fH* ~er v<t/t & brave.C’étoit là un efpëce d’abrégé de leur mora!e.Examinons <~ pett de s mots le fens &l’étendue qu’ils donnoientaà ces ii trois maximes.115difoient 1- Qu’il faut fervir les dieux. Quoique ces g peuples Sneht beaucoup de cas des (~cnRces, e (~) & qu’ils attribuafleht une grandeefficace leurs cérémonies il faut avouer pourtant qu’ils [. ne faifoientpas confittertout le fervicedes dieux dans ce culte extérieur. Les druïdes s’appli- quoient à l’étude de la (t) morale, lis la prê- choient aux peuples(6) pouradoucir la férocité de leur nMurel.Mshpropo!bient(7)comme!~ e volonté de dieu. Le peuple autS regardoit la e
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