Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/105

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702 CEL CEL <m ta hnnne foi. t’hotbitaUté comme des leur fetiennent. contre tout droit juftice, la bonne foi, l’hofpitalité, comme des 1& vertus qui rendentl’hommeagréablea dieu. Tout qu cela ne permetpas de douter que cette maxime ce f//M<<7~r/M ~M;, n’exprimâten mêmetems ju le culte& l’obéitfance queleshommesdoiventà la ur, divinité, ~9 i". Le fecond point de la morale des C</w, c’étoit, qu’il ne/<o<t pointfaire de mal. Cette maxime recommandoit, non leulementla jujttice vc qui ne fait aucuntort auprochain, & que JutHn el appelle(i) une vertu naturelle aux fcythes mais 11; encore la tempérance, la cha~eté avec toutes to les vertus preicrites par lit loi naturelle. Si les <K~ avoient des vices ce n’étoit pas qu’ilsne connuCent fort diRin~tementle bien& le mal v( maisparce quela plupartdes hommes au lieu de po fuivre leurs principes, fe livrent aveuglémentà da leurs propres penchans.Il eft certain cependant j, que les Cf/w avoientune idée très imparfaitede ta )uMcequi nous défendde faire aucunmal Aqui q; q<tece toit. D’un coté ils n’étendoient cette pj obligationqu’auxhommesqui vivent enfemble,J n} dans une même fbciété. Ce n’étoit pas une in- fu iu(ticede piller 3ede tuer dansunétat voutn. De j’autre ifs permettoient aux particuliers de fe fendre ~uftice a eux mêmes, de vuider leurs p: quefelles 8e leurs procès par la voye des armes. p4 Ïts donnoient toujours ~ain de caufe au plus qi fort ce qui n’étoic autre chofe qu’un ren- y! verfement total de toutes ies loix de la juf’ d, tice. ti EttHn dernier chef de la moraledet C<~ C’étoit ~< <<~«~ ~< ~< &~< La bravoure peut compatir jufqu’a un certain q point avec l’amour de la juftice entant qu’elle fert à foutenir Se a défendre une bonnecaufe. }’ C’e(t à la vérité l’opprobre de la nature hu- maine, que des hommes qui ont la raifon en partage te trouvent quelquefbisréduits déc<- q ~r ;e~s ditérëOtspar la force &-à entrepren- 1 dre desguerres danslesquellescelui qui voudroit oi fe relever du tort & de l’injusticequ’il a foufferte fi s’expofe au danger de fuccomberune feçonde d fois. Mais enfindans t’état ou font tes cho&s la guerre, commetesprocès, les pri&ns, ~8cles (upplices e& un mal inévitable pu plutôt elle ettune barrière que l’on a été obligé d’oppofër à la méchanceté de l’homme 8e que ron ne (; fauroit6ter (antpuvr!rla porteà la ~olen~e~ Se a l’oppreHion.Les hommesétant injustes8eravit- feurs, il faut~ de toute néceutté, que les gens de bien s’arment de force 8e de courage, pour dérendre ceux que l’on opprimeinjustement 6e r pour réM~ereux mêmes ceux qui leur oten~ou f 11 «) ?~<tina gendt tpReniMculta oaa !te’bu!. tM /t</?M.t.~ (~ Nat!o omn!: GaUorum admqdum dedha ett rttigionibus. Ob estm caufamM; (u~a~eSH g~vx). ribus morMs, quique in prztns, peneuhfque ver- iantur aut pro ViS’p"! homine< tmmotant, aut M immoiMuros vovettt, ad~intRnRme adea (a<:tt~M Dttt!dibus umntttr; qubd nifi vttahomints Teddatuft non po<BeDeorum ;mt)M)rtaliu!nn~men ptacat) ar- biKantut, publieeque eiuMet)* gMen$habeM !"& ti<)tta &cn8c!)t. C< <. t<. tnt leur retiennent contre tout droit 8c raifon ce qui leur appartient légitimement.Mais comme ces rénexions n’excu&nt que les guerres jultes elle montrent auffique la valeur n’eu une vertu que lorsqu’elleprend les armes pour (putenir des droits légitimes. Il ne paroit pas cependantque les Celtes~iue~t une dittinctionfi néceuaire. Ils etlimoiencla bra- voure en elle même fansfë mettre en peine& elle défendoitune bonne, ou une mauvaifecaufe. lis croyoient comme on le verra bientôt j que tous ceux qui përiHoientà la guerre étoient fau- vés, élevés à un degré de gloire & de fëlidté auquel des hommesjuitesj bienfaiiansj ne pou- voient arriver fuppotequ’ils fortilfentde la vie par tme mort naturelle. il faut donc paffercon- damnation fur cet article. La valeur que les druïdes recommandoient continuëMemeniaux Celtesétoit une vertu de brigands Se le paradis qu’ils leurprornettoient au lieu d’être la récom- pense de fa vertu étoit véritablementle triom- phe de l’injuttice de la violence & de h fureur. Les C~fM comme tous les autres peuples payens, avoient l’idée d’un dieu offenfépar le péché, mais en mêmetems d’un dieu placable, qui devoit être appaifépar des facrifices.Il ett vrai que le grand sut d@kurs ~scriEces éteit de découvrir l’avenir & de s’iniiruirede leur def. tinée qu’il croyoient lire clairementdansles en- trailles des victimes. Mais on ne peut pas douter qu’ils n’euffent auffides facrificesexpia- toiret, deftinésà délivrer le pécheur de la peine qu’il avoit méritée par la fubftitution d’une vi~ime qui é~oitimmoléeen faplace.JulesCéfar raffure formellement (i) Toutela nation~~n- lois t~/O~ adonnitaux/Np<~«<OMt.Ainfi quand ils font attaquésde quelquemaladie <~<r«~< quand ils f t’CMVMt</i:~sn<~<</& 0«dansM granddanger, ~<MMO/Mft~<Met humainu, ou font vaM~’Moffrir, &/</c~Mt~Mrc~n- ~fM ~«m~rc druides,Ils t’tm~~fnt dieux immorteline peuventêtre <~p<M/?t à moins qu’onner<t<:A~e/<! vit d’unAoMM<f<!rc<~ ~’w «~< AOMM<; tl faut avouerque ce <ont d’étfange! idées. On voit dans le panage de Jules Céfar que je