P~A« J. J. Mm<mm e~Ë~ CEL <~< ttè htHtMfc. C’~ prëc~ment !(?€ t cie!~ 6u de !a moyeHnefégtMde Fatr. C’e<t ~’Ce toute ta nature. C’eR précnKmentl’idée ci que les Ct&Mavoient de ieur dieu (upréme. de C Ennn Ilv a eu encore des auteurs qui ont donneau 2<Mdes Scythes8cdes ~&<Mte nom M de Jupiter. Dans !e fond ce tbnt ceux qui ont le p!u!approchéde la vérité~~uppotequ’ilsayent m entendupar Jupiterj non le n!s de Saturnej mais au te premier être le père des hommes & des m< dieux.AinCquandHérodote dit ~<y<~ ne ~ffMt Jupiter & At <<~e/~«’~ t~t~<t< la «r~ q~ foa!M</<t~Ntm«&J~tMf/<t~<M</a~Mr $’j f<< on voit bien que ce Jupiter eR le au dieu T~Hou 7~. que les Scythesappettoient te père de l’hontme~’Peut-être qu~ittaut dire h même chofe du Jupiter des Pertes, ?& ap- th ~f/~f J<ff<M«< AtwM< ~«w, c’ett~-direj y~ i’-tmedu monde qui pénètre, anime & dtrige de Mutestes parties de ta matière, j; Mais il y a, au re~e~ une grande din!cuité dansce qu’Hérodotedit du Jupiter des Scythes, y Non.teutementitte dMin~ue de leur Mars, il prétendencoreque ce Juptterétoit une divinité Mteneurea Mars. <Ce~<w ~’a m7/ /MM’ 9’ p«TMM <&tc~e~r <<M~t<tAt~M, <&j<tM<&,& MM~. Pour moije fuispeduadéqu’Hérodote fe trompe &qu’il distinguemat-a-proposle Ju- ? piter des Scythe*,de leur Mars. On verra, dans b fuite de cet articie, tes raiffoMfur IcCoueMes mon (entimente<t appuyé. Hérodote tui-méme le it’t parler tndathyrfos roi des Scythes~ dans des tenne* qui marquent que ce prince regar- doitJupiMtcomme!e dieo Mtpreme.Dartusavoit écrit a ce prince, & i’avo!t exhorté a <ë ren- dre vaSat des rois de Perte. Imbthyrtus lui ré~ T pond (<) je M ~ftMMc~~MerM« /<~t~«f~, ~c te ~’t~<y< ~tM~ && f~f< ~M/~f &yf~. J’~ cité, dans un de< paragraphesprécédeM un pacage de Denis d’HaticamaMe,qui porte que, &&n !a mythologiedes Lydiens~M~M, q ss "~Tu.e -" d~’1 1.y11I2n$, !l’I.~ J e’ feur premierrot, étOKnb de Jupiter Se de la terre. M ett c!air encore que les Grecs ont mis Ki le nom de Jupiter en !a,p!ace de celui de le ÏM ou d’~M. Af< ou ~t<MMett le premier homntequi, tuivant h théoto~ie des Lydiens, 3, éto!t nk de !a terre oc du dieu ~M. Tout de "terne quand Manme de Tyr dit que, parmi 9 tMCau!ois, te <ymbo!ede Jupiter eît un grand chêne jenedoutepMqu’ ne ta:t)e entendre par ce Jupitef le T!r<tMw,te dieu ntpremedes G~utois. t! faut avouer cependantque l’on a auu!donné ? nom de Jupiter a un dieu tubaheme qui tf’on la théoïogie de< <MM, avoit l’empiredu f’) Quod auMm ecMM, ego Mot miM herot 1 "b [mr, !ovBnt MWKMMtOKtn tneom, & &NmnScy. t tharum rectum. Mt~~&w.A. .M. < tt 1 (a) Jovem imperium coetcttium tenere. C~r . <. t ~. 1 (~ A~ ~tty«A)~ < ~Jt~t . T~ tx~fM ~MM, tK~ T~ ’t'f~tt’ttN<t{<R~A<:tJ. ~jt A cie!, 6u de !a moycHnefégioa de l’air. Ceft de lui qu’it faut entendre le patfagede Jules Céfar, qui dit queles Gauloisadoroientfur-tout Mercure, & lui Apollon. Mars J~/Mr & Minerve.(l) Jupiter avoit l’empiredu ciel c’ed- à-dire, qu’il étoit chargé de la conduite de fac- mofphère, 8e qu’en cette qualité il préCdoit aux vents & aux tempêtes. C’e(t peut-être le mêmeque le TaranisdeLucain,-le dieu du ton- nerre. Nous verrons, dansle cours de cet article, que les C<<Mfemblent n’avoir pas été d’accord s’it fatloi: attribuer le pouvoirde lancerla foudce au dieu fuprème, ou à un dieu inférieur. Quoi qu’il en foit j’ai déjà averti que les Scy- thes & les Celtesrendaient un culte religieuxaux vents & à l’air. Il eft par conféquenttrès-tacite de comprendre commenton a pu donner à deux divinités diuércnt&s le nom de Jupiter qui ëmir inconnu d=!BS toute !s ~ae. Des étran- gers ayant remarqué que !es C</fMadoroient un dieu fuprême, lui donnèrentle nom de Jupiter. Cela étoit naturel. D’autres aum ayant obfervé que ces mêmespeuples vénéroient rairj c’eft- à-dire, uneintenigencequipréHdoitauxvents, aux tempêtes & à tous les changemensqui ar- rivent dans Mr~ lui donnèrent encore !e nom deJupiter. ï! étoit prefque inévitable que les Grecs Se !e< Romain:qut, au !ieu d’être au fait de h théoiogiedes Celtes,n’avoient!’e<pritremp!ique de leur propre mythologie ne priCent facile- ment !e changefur cet article; & par celà même qu’Us <e font mépris, en déugnant fous !e nom de Jupiter, & !e dieu T««, & le dieu fubal- teme qui réndoit dans l’air, il n’eft pas polfible de déterminer précifëmentquel étoit !e Jupiter des Perfes. Ils o~pe&MMf.& e.’ sc~, dit ~Mro- dote, toute la WM~e ~rj ct~. Je crois qu’il faut entendre par-Ja t’être Htprêmequienvironne Se enceint tout l’univers. Un pacage d’He(ychius m’y conduit naturellement.(p LesPerfesa/p~- /Mt grande, M ~o~<«~ D/<M, le ciel & l’iJlcqui ~PMt<!MC<A«t/!f MMt<&Naxos.C’eft- a-dire, tant !e Dieu grand & glorieux que l’iue qui lui étoit confacrée.Si on mgecependantplus [ ~opos d’en faire une inteuigence d’un ordr& inférieur qui préMoit à t’atmofphere, je ne m’y opposeraipoint. Maisil me paroit incontef- table que !eJupiter des Scythe~ qu’ilsappelloient le man de la terre, 8e !e père de l’homme, étoit le dieu ?~M.Je trouve au refte que les
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