640 CE~ CEL froit anciennementdes facrificesM père D/J, t Pyt~~ eut un </c&tw wwe f froit anciennementdes facrificesM père Dis J fur le mont de Soracte qui fut depuis confa- cré à apoHon.Il ajoute que le père Dis étoit furnommé~arsa~. Sorcs lignine en Grec un tas un amas. La raifon de ce fumomeR claire. Les Grecs le donnèrent à Dis; parce qu’ils ne virent qu’un amas de pierres dans le lieu où il étoit adoré. Les Grecs qui avoient forgé les pommesdes Sybilles, Mes autres oracles dont Denis ~Halicarnaue fait mention donnèrent~ commeje l’ai déjà remarqué au père JP~ des Aburigines, le nom de Saturne, parce qu’ils’le prirent pour le père de leur «~, c’eft-â-dire de Piuton. II ne faut pat cependant croire que tous les Romainsfuffent fur cet article du (en- timent de Denis ~d’HaticarnaCe.Outre ceux qui ont pristeDis desAboriginespour Pluton même, je trouve encore dans un ancien calendrier ro- main, publié par Heintius (t) qu’aux Ides de mai onjettoit dans le tibre trente hommes de jpai)le,& que la fête étoit confacréeà Mercure. Denis d’Halic~manecroit encore que c’etoit a~ même Saturne que les Gaulois & quelques autres peuples de l’occident, offroient des vic- times humaines. Il pouvoit Cefonder en cela fur l’autorité de Cicéron qui aihre (i) Sa- ta~f fM/f~rf< dans MM/’aM<f & fur celle de Varron qui avoit dit, au rapport de Saint AugutUn (3) §«f Ils ~r~~MMj o~/M< Sa- ~:< ~/t;<wM, /M6<t«/aM<&<w«//<t~. On voit auMtdans Suidas, (~) queles Aa~M~ de ~<t~ /m~<’A*/Mf<t ~f<MK</’<?? /< C’V~ & WM//t<~qui «VMMMf~ /~f~M «M.Enfinon lit dans Diogène Laërce (f) facmm per<b!vertntr &c. ~orani vero a Dite nam Diris pMtr Sofama vocatur. ~t~w< ad ~<M< tt.7<!t. (:} !<. s!s;. Seefpst Smatacra m!tt)mtt)f in Tibc- n.m . FetMm ctt MMcuti). ~.<&-t«<<tf. roman. ad cal. «M U<*MM. ~M. ~!M<t/M. (*}Saturnum, vulgo maximead oecideatetn colunt. Ct.O <&!<!<M.<~Cf.M . f~. . PcM~e ideo dtt:r {Vatrc )a qMibusdtm pweros C’ MttM tmtnoht;, <t:tMà focni!, & a quibuMam ~nam majorM, Hcut à Gallis. ;fagujlïn. de ~wt De<. <?. 7. M~. <o.j’. ~y. (<t)Sardiniam iohabttantK, captivorum putchctïi- mp!, &-feae&~ai <<:ptnas:nta.tmnMexcencrant Sa- t!j!fBOtmtttMMtMCr.<~M,M S<M<M WW. 2’. 3. "7. ~tha~orM habuit <tTvu<nXamotxtn, cui Getz M~hcaM, S.t!MCtt))m. ut Hewdumt air, e~tUnMn- tes ~/f< /.<MtT.M. 7 .~ t. ~)n. Hérodote ne dit pa! ce que Diogenc Lacree lui Mttm«!. Votct fcs pMwlM. Gete inMnortatMmon fe non ex!<t!nunt, fed nMMtuntn ire ad Zamolxin quem nonnulli eorum opinantur cundem eOe, ac Gebeleifin. Ad hune mitrunt, quovis quinquennio, quempmm ex iptt! (brte dcteaum. Herodor. M. Cetott Mnaicat ~ui ditbk Apud GefM Saturnum to!i, vocariquc Zamolxin. ~fJ<M M <<t<7M/<f. (<) Non igitur miruin fi hoinines antiqui regionem tHam Sanarno facram purarint, quod hune deum omnM fcticiMt!! humanz donatofCtn ac pertcttorcm ext<t)nMrent Hve is Chronos, ut Cr~ci volunt, five Cronoï, ett appet!andus, ut ptacet Romanis. oui uBt~enMn nmaw ’M~ursB s~nphS~?. ~<ef:x/: M. t. ;o, brifl- 1 1;&.i. p. ,°.. brjffe E. qut P~t~tt~~ eut un efclave WW~~<!Mo&M1 auquelles Getesoffroientdesft~KM humaines<~ ~t/n<<j comme.Rfyio<~ot< l’a remarqué que c’dï le mêmequeSaturne.Il y a dansces parolesbien des bévues. Je ne les cite ici que pour montrer que, félon l’opinion des Grecs, tes Getesim- motoient des hommes à Saturne. Voità bien de la différence entre les auteurs qui font mention de la religion d*s Gaulois, Se des autres peuples de t’eurdpe. Les uns difent que Mercure étoit te dieu fuprême des Gaulois, Se que c’etoit à lui qu’ils o~roient des vieit- lardsdécrépits.Les autres prétendent que c’etoit i 7fM<t~Mque l’on prëfëntoit ces barbares fa- crtnces. Ici on affure que c’étoit à Saturne que l’on rendoit un culte fi inhumain dans les Gaules. D!ogène Laërce croit, que les Geres facrifioieut des hommes au mêmeSaturne. Jornandès au contraire, prétend qu’ils les immoloientà Mars. Tout cela cependant peut être facilement ex- pliqué& concilié. Il ett conRantque T<Métoit le dieu iupréme des Gaulois, & de tous les autres peuplesde l’europe. Ilss’accordoienttous à lui onrir ce qu’ils appelloienrla plus excef. lente de toutes les vichmes.J’a! montré quela plupart des étrangert ont pris Teutpour M~r. cure. Se t’en ai dit la TinMn. D’aunes 6M cm que Teutétoit le Marsdes Grecs. Nousverrons, danstesparagraphesfuivants,fur quoi(ë fondoient ceux qui ont préféré cette opinion. D’autresen- core ont juge que Ta« étolt le même dieu que Saturne enechvement Saturne reMembloitau dieu des Cc&Mpar bien des endroits. On of- rroit à l’un & à l’autre des victimes humaines, avec cette feule dineMnce, que les Phéniciens chouMoientpour ce facrificedesjeunesgarçom, au lieu que les ~&~pté~ësoient d’immoler des vieiltards.SatUnteétoit îe père des autresdieux, le mari de R~M ou d’C~ c’e(r-a -dire, de la terre. LesScythes& les Ct&Mendifbientautanrde leur H’ Enfin, ce qui tnérite d’être bien re- marqué, les RoBBunadMbient (6) que leur Sa- turne étoit l’âme dn monde, l’efpftt qui em-
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