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Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/48

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CEL CEL nHe te* T~r..«<et f<’nv<«~nt~t~M à < des ett~Hlit au! ne dee~n~rnifnt t)n!nt nn! B. JU des Gaulois que tes Druïdes fepré&ntëteM à d, Julien commele dieu des efprits, qu’it devoit Y invoquer, pour être rendu propre aux grandes p entreprifes.Julien !e prioit de nuit. La prati- C que des Gauloisle voutoit ainfi; & cette pra- q tique favorifoit la ditSmutation de ce pnnce g qui n’apouauaouvertement qu’après la mort de ri i’empereurConAance.Les Gaulois difoient en- t< core, comme Jules Cé(ar l’a remarque que d leur MercureétoitU’inventeurde tous !es arts r< que fon pouvoir ëtoit très-grandpour tous ceux (~ qui voulaient gagner de t’argent, 8c qui s’ap- ai ptiquoiënt au commerce.La raifon en ett claire. d C’eit de !ui qu’on obtenoit cet efprit vif & pé- q netrint, (ansiequet ni le marchand,ni l’homme !e de lettres, ne fauroi?nt exceller dans leurs pro- n femens. p a) J’ai remarquéailleurs, que Pythagore dennif- n foit la divinité, /’<fC’f<f<p«efi r~<M~ ~M toutes g <<<j~f</MM parties de /’<mnwy & duquelnos ci ~r<~iM~M tirent leurcn~Mc. On prétend que d c’étoit de lui que (t) Numa Pompilius avoit n emprunté tes idées qu’il avoit de la divinité. C’eft un anachronitme, Numa étant mort dans la (i) XXVII Olympiade, & Pythagore n’ayant ei Ceurtque dansla ()) LXII, c’eft-a -dire, envtron e, cent quarante ans après. Mais en peut en con- :à clure at!eznatureUementqu’il y avoit, fur cet f article, de la ccnfbrnuté entre ia dochrine du phitotbphe & celle de Numa Pompilius qui y tuivtt comtammeMles idéesdes CcZf~danstout ce qui regatdoit la religion. q, i’ 8. 1 J c) 6~. Je n’oferois auurer que tous les peuples }j Cf~Mfunent dans la même opinion que les Sar- la mates, qui n’attribuoient qu audieu fuprême!e pouvoirde formert’éctair Me tonnerre.Jetrouve d bien que les Thraces étoient dans ce fentiment. ç, On le voit dans un MMaged’Hérodote que j’ai c, dc)â cité. ~MS~ M ~< du tonnerre& </M M/<H~, ils tiroient<&~jMcAM contrele ciel comme a, pourmenacer/<!<~f<at~ parct qu’ilsA<MM<dans n f«~<, <«’</n’y avoitpointd’autre<a quele leur. lE Ce qu Hérodote ajoute ici du fien c~eftque tesThraces prétendoientmenacerla divinité en tirant contre le ciel. Ce n’étoit anurément pas !furintention.Au contrairei!s prétendoient ren- dre hommagepar là an maitre de l’univers, !e p féliciterde ces glorieufesmarquesqu’il donnoir e de fa puinance, lui déc!arerqu’il avoit en eux 1 (t) Numa Rex Fythagoneus erat. &c. Clem. Alex. ~roM. lib. t. M~. tt. 9<8. (t) IM<MtX/~Jf~M. Nt. 3 . M«M. (3) Vixit circa 7* o!ympMda. It{/~t. PMy . Nt M. cap. t. ~)<. (~)N<n~.4 .94. (t) Fama eft ArnupMm quendam Magnm JE’*yp- tium, qui cum Marco erat, inter alios daemones. pM~tttm Mercurium Aereum~ quihuR’atn art.hus magicis invocavifte, & per eos pluviam etieutNe. Jf~t&t. « D<MM.Ht. 71, <0;. w u ar -~I des encansqui ne dégénéroient point qui fa- voient tirer, aufHbien que lui. On n’en doutera pas, fi l’on veut ffëfouvenir que tous les peuples Celtesétoient p~rfuadesque le dieu fuprême, qui préndoitj ~eloneux, à la guerre, avoit une grandeprédilecUon~non-feulementpour les guer- riers, 8e pour les bons tireurs mais aufÏipour tous ceux qui périnbient dans un combat, ou de quelque autre genre de mort violente. Hé’- rodote lui-mêmeparoitl’inunuer en remarquantà (4) que les Thraces envoyoient tous les cinq ans à Zamolxisun ménager qu’ils chargeoient de leurs commifBonspour l’autre monde. Après que le me~ïageravoit été choifi par le fort, o& le jettoit en l’air, & en méme-tems,trois hommes nomméspour cela, tiroient fur lui. S’ils le frap- poient, c’étoit une preuve que le (acrinceétoit,t agréable à Dieu s’ils Ie~manquoient, on choi- Hnoit un autre meffager,8c le premier étoit re- gtrdë comme fhëléra:. Un Dieu lui-mêmele dé- claroit indigne de ce haut degré de gloire 8e de félicité auquel on n’arrivoit que par une mort violente. Je trouve encore que lorfque Marc-Aurele eut remporté fur les Quades& les Marcomans cette célèbre victoire dont on a tant parlé, & à laquelle une groiïe pluie, qui vint rafraîchir l’armée Romaine, contribuabeaucoup, (f) < répanditun bruit, ~«’<Mmagicienvenu<<’j%y~<j, ~.« Ao/t /<! /?Mf<de l’empereur. avoit conjuré par /<’<~Mde /o<t art le jMt~<«r<~4i’r<e~~& qu’il en avoit obtenude la p/t«f. On fait que les chrétiens attribuèrent cette pluie tavorable~ & la victoire dont elle fut (uivie, aux prières de la légion/!</M<Mf!M. Les Romainsattribuèrent~ fans doute, les mêmesavantagesà la protection de leurs dieux, & à la valeurdu foldat. Je fbup- çonne que ce furent les Germainsqui, pour te confoler de leur détaite, tic pour en diminuer la honte publièrent qu’un maeicien étranger avoit trouvé le moyen, par (es con~urjtion! de mettre leurs propresdieux, 8f mêmeMercure leur dieu fuprême~ dans les intérêts des Ro- mains. Il faut avouer cependantque d’autres peupless ,Celtes ont dmingué formellement le Dieu lu- prême, decelui qui lancele tonnere.Lucain par exemple dit que les gauloisfervoient T<t<M<Jo ~/<M & Taranu. J’ai prouvé que Tœ~tM eft le