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Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/52

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I~nntt ty< ) p.tt7< CEL CEL déey&r les façons de parler des grecs .& [ o~ été <~t /« guerre depuis le tCMMMMwM~ tins oui mettoient les suerriers fous la <&monde w/<f trouver Odin dans le ~t~/At. celales idées"8cles façonsde parler des grecs .& o" des romains qui mettoient tes guerriers fousla <~< protection de ces divinités. Plufieursauteurs l!< i’ont reconnu. Végece par exemplej dit tra (f) que Mars panait pour être le dieu des Ils Thraces 8c des Scythes parce que ces peuples ils étoient extrêmement belliqueux diftinguéspar me leur forée & par leur valeur & que c’étoit la en raifon pour hqueMeon difoit auCtque ce dieu le étoit né en Thrace. C!ément (i) d~Aiexandrie tie S:()) Phurnutusont faitla mêmeremarque.Que te< peut-on donc concluredesdifFérens pacagesque n~ )e viens de citer & qui font mentir du en cutie.que !es ~Zf~rendoient au dieu Mars? & Hien, <t ce n’e& que ces peuplesavoient eSec- ~tc, tivementune divitutéqui, felon leur doctrine s m{ preddoit à la guerre & à laquelle les armées po rendoientun culte religieux autour d’une épëe co eu d’une halebardeque l’on ptantoit au milieu du C~ camp. p! ch i". Mais<tl’on examine, après cela, qui étoit leu proprement ce’ Mars ce dieu des guerriers ho <c)onla théologie des Celtes oh trouvera que da) c’étoit ~o~a ou Odin c’eft-à-dire le dieu or: tuprême que la plupart des étrangersont appellé ani Mercure. C’eft a tui que lion confacrbitle butin fait fur l’ennemi, que i’on immoloit des victi- mes humaines Se en particulierles prifonniers pe< que l’on faiîoit à ia guerre. C’eti auprèsde lui en) que les guerriers qui mouroientfur le champde n~ bataille attoieht jouir de la fouverainefélicité. P~ AinnJÏ~MnMt<M/tn<troi de nanemarcit, pour pa’ encouragerfestroupes au combat, leur difoit die MMMfnous~f<MM dans/<palaisdugrandOdin ~U ~oaryboire<&At<r<yvc</«&t)M~c/MM~ nos ennemis. dit L’Eddades iMandois ou l’on trouve plufieurs J") morceauxde t’ancienne doctrinedes peuplesdu au] Nord porte auMl, (~) }M tous A~ hommes ce ou docet, hofHis capt’vomm Bettonz litantes & B~rti, humaMumque fanguinem in o<Bbu: capitum cavit, bihentes avidiùs. ~nm. ~Man;.M. 17. M~. 4. p. 4! (<) MarsThraeibus &Seyth:! pr)eeHe ex!ftimatur, <)u’a <a gens maxime beiticota, pffBQueaM’s robore & virib~s pTae<bns, unde 6c apud it!os natus d)ci- tur. ~e~<. de ~r. ~<Nt. M. t. M~. «&. (l) A~w ’w T<t~ <t~ t )~ ~«~!<rt~t Mars i) facdc diÛtM quam pra~ipue ob câufam, mihi videacur ptutimi defixo (btum c"!e, quafi M&tti fa:ra faeere &c. C&’n. ~t/ex. CcA, ad p. {6. {3) Coït vero MaK & Thraçibus prate!pue. & Spy- tlos, c;u<que sener!! genubus dieitur, quoniam apud it)os beUtca exercitia Maxone probaatur, née u!’am juris facionen* habent. PA«r<!MM ~7. (4) Cum omnes homines ab inito mundi in beHis c~f! VathaHant ad Odiomn venian[ &e. B~<c t/!<t~. ~fyfA. (t) ncos inttituere non ponumus ha’rp.1es, prztct eos q’MS fenatusconfulro, conflitutionibus prn:ci- pum, tnftituere~concetium e<t ficuti Jovcm Tarpc- Mtm, Apollinem Didymzum (!eut! Marrcm in Gani:), Minervam Metienfëm, Herculem Gaditanum t/ianxm Ephefiam, matrem deorum Cybelem, eam qua: Sttty~. nz co!itur ce coete«utn Minenfem Carthapin.t- Co~tf/ff!. ~fM TM. Om hzredes inRirui pofnnt dptt<!forM~. M.pOï. & in C" Qpf. ?’ont. l’ P.~7’ 1 1’1101 nnB v ,a" OMété tués /<: guerre depuisle tCMM<MMWM~ <&monde t fo/tf(fOMV<Odin dans le ~t~/At. l! efl vrai qu’il réfuite de là qu’il y avoit une con- tradiétiontort fenfibledansla théologiedes Ce/w Ils regardoient Oa’M commeun être bienfaifant;i ils l’appelloient/c bon le peredeshommes.Com- ment pouvoit-il donc prendre plaifirà veir les enfansfe détruire les unsles autres ? Mais dans le fond la mêmedtfHcu!tépretfele juif Sele chré- tien, puifque nos livres appellentaumle créa- teur du monde & de l’homme, le dieu des ar- mées~u~ des bataiues~Nous4evonsla dMcu~ en difant que dieu approuve les guerres jufks, & qu’il les dirigetoutes d’une manièrepleinede tageIÏe Se d’équité (e feryant même de, 11 méchanceté de l’homme & de fes fureurs pour exercer fes juftes jugemensj 8e pour aa- complirles <agesdeueins de fa providence. Les Cc/~Mcroyoient la lever en difan~quedieu avpit placé les hommes fur la tecre, commedans u~ champ de bataille pour y exercer leur force 8c leur bravoure qu’i! aonnoit tout ici bas aux hommes forts Se qu’il ré(ërvott d’ailleurs dans l’autre vie, une félicité particulière aux bravesqui périMoientdansla noN<t’profëmondes armés. }°. Une autre preuve, qui mérite d’être bien pefée c’efr que les snc~Rs pes d’sc~rd entre eux, fouvent eh contradiction avec eux" mêmes font quelquefois de Mars le dieu fu- prême des peuplesScythes8cC</w.Juks Céfar par exemple dit que ’Mercure étoit le grand dieu des gaulois. Une loi (~) romaine infinue que c’jétoit Mars*.Elle défend d’inftituer les dieux pour hsritiers mais elle en excepte Jupiter pour les romains, & Mars psr rapport aux gaulois fhns doute parcequ’elle regardoit ce dernier comme le dieu tupréme desMuloit lui confacroieni depuisun :em§immémo- rial une partie des biens<au’ilsavoient acquisà la guerre. FacileauMtanu~que les germains(er- votent principalementMercure. Ailleurs il fait dire ces peuples que Marseft le premier de tous les dieux. Dans un endroit il dit que les germainsn’offroient.des victimes humainesqu’à~ Mercure dans l’autre il parle d’un vœu par le- quel le vainqueuravoit confacrél’arméeennemie à Mars 8e à Mercure. Comment accorder