Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/60

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CEL C E t. ~7 mammeHespleines de lait, et- mont Ida un (annuaire où l’on vovoit un cail- t. gnnd nombrede mammettespleines de tait, et- m tadt&requi convient partaitementà h terre qui to nourritavec abondancel’hommeS: les animaux aj< mais qu’on ne pouvoit apptiouer à la Diane m des Grecs, c’e<t-dire, à une vierge. M. Tour- D nefort fait mention dans fcs voyages de m quelques anciennes médaiiiesde la ville d’E- ur ph&<e,qui marquentqu’elle fut bâtie à l’occa- fit tien d’un fanglier. En~ctivementIphi-foufigni- ta fioit en Scythe, le fanglier d’Opis. Comme ie m (jngtier ëtoit consacre parmi les Scythes a ta fu Krre il fe peut fort bien que tes Lydiens 0 ayant trouve dans la forêt une Laye avec des marcaulns, y établirent un fanctuatre auquel ils donnèrent!e nom d’J~t/ca, & qui commu- n!<;uaenfuite fon nom à la ville que l’on bâtit P< d<!)sle voifinage. ta t~e célèbre temple d’Ephëtë, qui paffoit pour l’une des tept m~rveittcsdu monde, n’é- j’ toit point l’ouvrage des Scythes. Ils ne fervoient tp point la divinitédansdes temples faits de main & d homme.Callimaquedit, que les <tm< ~e- ~fMf /<t~««  ~F D«Mf~<Mtun Mft, <!a~Xf <~ /<t mer; & fUt <&t<M la /tHMoa bâtit autour de pl «w ~<M<<MM~pM~~temple.Denys le voya- §, geur dit au~6,que~ du tems des amazones, le le ~nRuairede !a déeOe étoit le tronc d’un orme. Je n’oferoisaMurercependantque les Grecs, qui q, chttïerent les Lydiens Se tes Cariens du terri- le toire d’Ephêfe euffent commencéles premiers p, à bâtir le célèbre tcmple qu’on voyoit près de j~ cette ville. La religion des Phrygiens 8e des Sc Lydiens s’altéra bien-t&t lorsqu’ils fë furent j, établisMtAfie. Voifins des Cappadoces, & de p, divers autres peuples Syriens, ou Phéniciens j1 ils adoptèrent inftnnHement ptuCeursde leurs ufages & particulièrement celui de bâtir des p, temples. p~ A l’égard de la fhttce même que les ama- pa zones consacrèrenta 0«pM, je ne fais ce que c’étoit. CaMimaqueempioie le mot de (t) C~t~«  quifignifie un fimulacre il ne dit pas quelle foi quiMgmaeun Mmutacre maisil ne dit pasquelle étoit la forme du fimulacre.S’ii faut juger des Lydienspar tesPhrygiens, leurs voi6ns & leurs compatriotes, c’eiott une pierre. On lit dans Chudien, que la deeue iMM (t) avoit fur ie (<) Pollux femble inflnuer qne ce mot o’étoit pas grec. QM eotimttt HmutMra, «atua! Met deorum v’j<tmut. Vocet vero C~tv<f8t ~t)’ pro receptis h uHratit non apprnbo. P<’MM<,M t c~. t . &). p3. ~<~<tf<!);ntheMiten .teythela planche de dieu. Bret planche, As diea. (’) ttitipt Men. Hic redes aa~nnjt Des templique cetetxti, Rotigiota <ex, denfitqnan) p!nm obnmbMt* Frondibus, C~f~M’MMA N)~t. fn~«y. lib. t. < t0t. PA</<~fy4~<MC.& WK~. Tome f. D ft) Poftea portus e<t nomine Panormus, ou: Di~tu: EpheCztemplum habet. Deinde civitasip<a.I.i ea.)e)n ora, pauto<upramarc, 9 eftortygia,lucus omnisgene- ris arboribus <!egan!, przfetnm cupre<tb.Per cum CecchtitM Amnis Nuit, in quo dicunt Latoaam ex partu totam. ~tmte M. << . f~. (4) Proprie Dianz Hymnus Hyppingus dir!tur. Pet. &<<,Ht. «tp. i, att, t;, p, xi. ft~M, ngni&e en aMettumdCmtef. <t mont Ida un (annuaire où l’on vovoit un cail- lou facré au pied d’un grand arbre. Strabon ajoute ici une particularitequi mérite d’être re- marquée. Après avoir dit, que le templede fa Dune d’Ephèfe éteic Mmefur le bord de !t mer, il ajoute, ()) qu’un peu au-deffuson voit une belle forêt au travers de laquelle coule un fteuve dans lequel on difoit que Latone s’étoit lavée après (es couches. CelangniRe, Mje ne me trompe, qu’au<Ïilong-tems que le temple fut poflédépartes lydiens, on lavoit la déefÏe O~j dans ce fleuve. Callimaque ajoute, que la déetfe étoit fervie par une prétreBe qui offrit le ftcrincc, pour la dédicace du (anHuaire. Nous verrons tout à l’heure qu’il en étoit de même de h Diane Taurique, 8: de celle des Thraces. Htics étoient fervies l’une 8c l’autre par des femmes. J’ai lu quelque part qu’il Mloit que les prê- treffes de la Diane d’Ephèle fuCent v ierges & qu’ann que leur pudeur fut dans une pleine furète les prêtres qui fervoient avec elles dans le temple, devoient être tous eunuques. Cela peut être} mais cet ufage ne venoit point dss Scythes, ni des Celtes.Je montrerai aitteursque les Druides étoient mariés, que leurs femmes demeuroient avec eux dans les (annuaires, ce qu’ellesimmoloient, auut bien que leurs maris, les prifonniers & les autres victHaet. Selon 1@ poëte, la prétreCë dont il s’agit ici s’appelloit H4/’< Comme les prêtres & les prêtreues des Scythesportoient ordinairementle nom du Dieu dont ils étoient les miniftres, ce nom d’c pourroit bien être le nom même de la déene que les ScythesprononçoientZfA<.Peut-être au!tt que le nom de Hippo eft pris de l’hymne que 1on chantoit dans les fêtes de Diane. On l’ap- pelloit (.t) ~~p/ c’eft-a-dire le iauveur parce que la danfe en étoit fort animée. 6". ~p~ le /!tcn~e<, les ~Ma~oM~~tt~/rM ~eA’<KH<<’M<a<<!aM«~ <&/<?<!?</’O~Mtt~t CCC. J’ai montré ailleurs que les peuples Scythes 8c Cf/ifMch-tntoientleurs hymnesau fon des indru- mens, & que le chant étoit toujours accompa- gné de la danfe.Chaque cantique avoit fon atr s & (a dan<eaffe&ée.Il ne fera pas néceuairede revenirici à ces ufages qu’il fu31t d’avoir in- diqué une fois.