Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/72

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CRU CEL ~p & 1-1 1 ~rt_r _ F»-- ~mmeque te grandBudé, [i] n’ofoit prefque exprimer tant 1*chofelui parotubit incroyable? pourmoi je fuis très perfuidé que le temple de Delphes fut pris pillé par les Gaulois. Mais < d’un coté ils n’y trouvèrent point le tréfbr < qu’ilschcrchoient. Les phocéenss’en étoit em- < pjre long-temsauparavant.D’un autre côté ces a Gauloisne fortoient point viuLanguedot., &:n’y 1 Tetournerentornais. Ce qui a ta!f prendre le < change c’e<tque les romain ayant trouvé mtfi j richetréfor a Touloute & ne pouvant co<a~ a prendre ni commentil y avoit été apporté ni pourquoion lelaiffoitlà tans y toucher crurent j bonnementque e’étoit un or &:un argent maudif quel’on n’avoit jette dans l’eau que parcequ’il avoitété acquispar des (acriteges.Si les romams s’étoientfouvenusqu’il avoit de riches mines J dansle voifinagede Toutou<ë,s’its avoientcon6. déréque tes Gaulois confacroientà teurs dieux J toutce qu’ils avoient de précieu~ &qu’ils pu- ninbientdu dernier fuppltceceux qui étoient af- fel impiespour enlevtr quelque chofedestréfors dépotesdans tes (hn~uatres, 8e dans tes étangs ttcr~s ils <eroi:tKaHurëmentrevenus-de leur J furprife & ils n’itufoient pas eu recours à la J fableque je viens de réfuter pour expliquercorn- menton avoit pu trouver une fi grande quantité J d’or & d’argent dans un temple de h Vitte de Touloufe.AutfiStrabon âpres avoir rapporte b tradinon qui couroit parmi tes romainej Ce nnge-t’ità t’opinionde PeMonius qui e~ celle qut j’ai tuivie. Voici les parctes du Géogra- phe. [1]’ (<)Hftc fummavix dicerc au&mquanti zttimanda <h. B<’<<~w~<<e~t!t~<f M TeGotagM dieont ioterfMMt!’DMphiMtexMdi- tinn), & thetauro* qnot C~pio, Homanorunt Dux tpttd!HMitttUtbttofot!* MWtnit.partcm faitte pecu- BMttmDetphMahh’tMum.AiMt etiam addiditte iuos ti~mtoe!ex prophi: d!vit!M. Mt~ue tontecMtte, ut deomp]acareat. l’r4Jbabiliorpono eft PoMoni: MtMcm t* !nventaîTo!o~E pec)nt)a$,attquMdecim tn<)titcitetter huMeMtentûm, partim m iacraTiNre- potitM, paMm in facris t~eubut, neque fignatas, Kd auntmtrgentjmque infeNam MHe. ~t temptu~ Cebhtcom,in iHnpm tempore, vacuum <u!<tehuju: modiMram, jstir Mf<en~ beno a P!toeen6bus ibo- liatum.Quod fi quid fettSont futuc. id inter muito! divifum neq<teveti&nHeeHe,Te&o&gMin patriam Mdii<t~tatv<M,qt<i po& diK~HuntaDetphM,mi«!rii: pref! ob d«!bnnone<n aH’ alio diQtetS abierint. Ergo quod hic eunt multis aliis tradrt, Mgio illa diveaauri cum eNet, hominerqueeam tenerent fttped- titiotitite tuvitam d~etiiam non fumptuoti, <a~um cftut multis in locisGattiaThtiaurM haberet, maxi- <neautcfn paludes eos MM~pt.t<b)bant, in quas ar- genti aut etiam auri pondera demittebant. Romani tptuf potit) ea ditione paludes publice vendide- ronc multiqueeorum qui emcrnnt molas ex argento d’jctMrepercrunt. Toio’ac porro templum fuit Mcro- Mnaum, quod valde veneMbantaryieini, ideoque abundabat divittis, mu!th donaria deditantibut ) <t Mmine actingere auM. &Mte 4. iM. j (<) De/f<:Mde /« ~«t~ ?*°’ 3. p. 4~0. I« JM<tK<- ) <<teK,dt6t. geogt. au mot de B<t<<M. 44°. III Mllni- On prétend qu’ily avoit des «oco/~M dans l’ar- mée qui ~~M le templede Delphes & que le tré- for que C<p<oaj général romain trouva dans une de leur ~’7/< KO~MMTouloufe faifoit partie de l’argent qu’ils avoient emportéde Delphes. On dit <M~queles M~o/M ajoutèrentde leurs propres biens au tréfor & qu’ils confacrirentle (p«t à Apollon ~Mr <<!t/f /OMCOMr~OM~ jf/ y a C<pM<~<Mf ~/K~ de w<!</<«~M ~«~ le r~tt ~e ~’o/~o~tM.Cet au- teur dit qu’on trouva à Touloufe <7M’<rOt~MN~C mille talens qui AotMt dépofés en ~t~f dans des M<M~. L’or & /<«!< M’~OMMtpoint monnoyis M<travaillés. J7 ft~’0/tplus dans ct tems là ni or ni argent dans le temple de Delphes que &.t~Aoc~M.f<!WMMf<<MM//<M<~7M la guerre qu’on <p<<~er«. S’il en r</tott quelquepeu il fut fa/t<!j/ entre un grand nombre~e~<onnM. jf/ n’y a <<’<M//f<Ky point d’apparence /M tf~o~ ~M< r<v<~<<~M &fauls dans /Mr~afr«~ parce que s’étant ~/t/r~ mille calamités par leurs ~<n/!<MM ils furent ~<~<(/Xtde tout c~t. Je.in’en ~<n~donc à M ~M<P<~0<!<M&’ ~«~C«r~<tMfM M~pO~Mf.C"~ que c<MY.t~rc</«~n<t«wco«p~or~ ffd<:t~’<!<<< ~<~?<r deshommes~f~t/MJC ’&de peu de <?* penfe </ /f<Mtarrivé de /<<0«’0/tVOYO/ten plufieurs M<&B/«du Gaulesdes tr</0f~fO/<!C/~f. J7 /fMt’M ~!(~OMfM~It/Wt~dans les ~<M~ où /<f<C~p/<~<KO«  NM~<~d’or & ~<af. Les romains f’etanf donc <T<M<M maitres <&<~<!y~t ~~î ~S~ ~S~M: cri étangs. P&~?M~ des acheteursy t~OMW/Mfdes meulesd’argent Md~?/ 7~y avoir au-refte r~o~ e tM temple~tM~<Ott~OMrt/tMf. Tous &<~p~ voifins l’avoient en grandi v~tf~t/OM. C’cfipour cela qu’il ~vo~f~Mrichefes <mM<M/fj,~~ft oH’cay ~w- toit tous lu jours ~r~M & ~<«~«~onMM’c/ott y fon~r. PoGdonius a frappé au but & je n’ai rien à~ ajouter à Ces remarques. On trouva en t~io. [}] dans tes bains de Bade en SuifÏe des médailles d’or d’argent &’ de cuivre. Je ne doute pas au’eUes n’yeuHentëtë~et~es, dana 1 _8U. u-. un tems ou les Heivétiens comme les autres gaulois rendoient un culte religieux aux fontaines & leur offroient des prëtëns. s Le peu~penpïe de fa plupart des Villes de Allemagne a une idee qui me paroit un refte de ta (upedtinon que j’ai repréfentee dans ce qui pré- cède. It ptace.dans tes tacs~8e dans lès fleuves un génie qu’il appeMent der Nt.v le Nix, & il eft fermement persuadé que tes hommes lui doivent un tribut annuel. A!nn, quand quelqu’un a le malheur dé <e noyer tes plus crédules ne man- quent jamais d’a<!urer que c’eR le N’~ qui ta tire ~ar les pieds ce étouffé dans îee eaux. J’a! montré, dans les recherches précédenMB