Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/79

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CEL C E L mention dans plufieurs(t) infcriptions que Fon < Jumn dit (y), que les Pertes ne fe< mention dans plufieurs (t) infcriptions que l’on à trouvées en Allemagne & en Ecotre. En at- tendant qu’on putue m’enfeigner quelque chote de meilleur, je crois que cet Apollon <~<M~ eft l’Apollon des Celte; le foleil qui étoit fervi dans dcs(i) bocages toujours verdsj & non dans des temples. Maxime de Tyr a remarqué que les Péo- niens qui étoieht un peuple (.fe, voifin de la Macedome, avoient un fimulacre du foleil. C’étoit. dit-il M petit difque attaché une longue~e~. A Delphes auffi, (~) l’image d’Apollon n’étoit anciennement qu’une fimple colonne. On voit bien la faifbn de cette conformité. L’oracle de Delphes avoit été fondé par des (4) Hyperbo- réens qui ne vouloient pas qu’on repréfëntat la divinité fous la forme de l’homme. 1 5 Il y avoit ordinairement un oracle dans tous les (anctu-ures que les peuples Ct/t~ con- facroient au foleil. Sans parler de celui de Del- phes; on confultoit encore Apollon, & on re- cevoit fes réponfes dans la forêt (~) d’Apollon G/y/~M, dont je viens de parler, 8~ a Aquilee dans le temple de BJ/~uj. Il y avoit auui un oracle d’Apollon chez les (6) Agathyrfes, qui étoit unpeu~tr Scythe établi au midi du Da- nube. EfrecHvement tous les Druïdes (e méloieni de prédire l’avenir & felon leur mythologie j le don de prophétie devoit appartenir d’une facon particulière, a.tx miniUres d’un Dieu qui éclaire j qui pénètre & qui anime toute la nature. Dirons encore un mot du culte que les Pertes rendoient au foleil, 8c proKcons de cette occa- non pour écl~ircir une dif<)C’itt’:que l’on ren- contre dans ce que les anciens en ont rapporté. (:; GrMer.J .fr~. p. 37. !K. 7o/<B;M/?. M. t. Ep. <i&.j*. 19’. ~y<M~ ~f. ad Tacit. p. «. (t) Çrunau prairie, toe~e MrJ. Gttin-hus, maifon f~fc. (3) Qui Europiam feeic, narrat Apollinis imagi- ne))) qu.f de!pbis c<t, columnam efte. Clem. Aux. Strom. f. r . ~t~. (~yBœo tamen indigena mulier, Delphis hymne compotito dixit adornafte oraculum deo advenas, ab HypMboreis pïofettos. Paufan. PAottc. M . j?. S09. ~) Scd nunc ïtatiam magnam Gryn~us Apollo Italiam Lycix )u<i’erecapeffere fortes. F~t/E/MM. t~ 341. (6) AgathyrH,populi Scythia-. eolentes Apollinem Hypetboreum, cujus logia, id eft retponia feruntur. ~en’<Ma<<JSnMJ. t~t. (7) Solem Perfx unum deum efte credunt. 7~/Hn. 10. (8) Beaufob. hifi. <!t<Jtftt/!K~.liv, 9. <’A< t.§. H. p. 600. (9) Solem Mithram vocant. Strabo f~. t<. p. 731. jt«~«: Sol apud Perfas. H~ycA. (to) ~t~fî Supremus Perfarum Deus. H</y<A. (tï) Sacra ejus ad igals tta~sferunt poteftateot. Firmic. ~f<!<. 413. (’*) ~oye~/e~e de Plutarque <i~ <t-~e~< (t3) P/ef f&M. As Dieu, Seignour. Mitt~Muten, Mittet milieu. ) Jufiin dit (y), que les Pertes ne fecoRno!ub!eat point d autre dieu que le ibicit. C/ed une er- reur. ]ous avons vu qu’ils placoient dans les elémens un grand nombre de divinité! fubal- i ternes; nuis ils reconnoi(Ïbient auHt (S) un dieu s fuprême, qu’ils regardoient comme le père du t’oleil & de tous les élémens. Ils prétendoient encore que les intelligences les plus pures, & tes plus parfaites, étoieni celles qui réfidoient a dans l’élément du feu 8e comme le feu du foleil eft le plus ardent, & le plus falutaire ils plaçoient aul1i dans cet aftre, la première & t la plus parfaite de toutes les émanations divines, 3 à laquelle ils donnoient le non de M~A~De e e cette manière on concilie facilement les anciens qui paroiffent peu d’accord, & même en con- t tradieHon dans ce qu’ils difent du M/t~f!.t des Perfes. On convient (c;) que M/fAr<Mëtoit le foleil, 8~ qu’Hérodote s’eft trompe, en le con- fondant avec la VénusUranie des Affyriens. Mais ce .M~m~~ ëtoit~ felon quelques-uns, le (to) Dieu fuprême. Cela eft vrai, pourvu qu’on t’en- tende avec la reftriction que Firmicus Maternus fournit. (i i) C’étoit la première des intelligences que l’on fervoit dans les etémens, & particu- l)èremsnt dans le feu. Selon d’autres, c’étoit (n) un dieu mitoyen un médiateur, comme la force . même du (i;) terme le marque. EffecHvement M~ étant la plus parfaite des émanations divines, tenoit aufït îe milieu entre le Dieu fuprême & les divinités du plus bas ordre. II y avoit au-reUe une- parfaite conformité entre les Celtes & les Perfes par rapport au culte que les uns & les autres rendoient au foleil. 1°. Vénérant cet atrre comme une grande di- vinité j les Perf?s ne vouloient pas qu’on lui érigeât des temples, ~rc~ difbient-i’s que /< monde entier ~? a peine MMtemple < ~M~ pour r.