Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/84

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t ~.M/<<tK<.fM*t)- P/M/c/cp~ ~ne. & mod. Tcm f. Ktrt CEL C ÊÈ ~8t 1 tTt w~ < < ~<-L ~n*<.M ~?tt~M~ v a.n ar 6’. Je ne rçais, au-reftcj fi ce fut pour s’ac- commoderaux idées & aux coutumes des efpa- gnolsj que les tyriens ne placèrentpoint d’idole danste templequ’ils avoientconfacréà leur Her- culedans l’ide de G~M. Cette conje~ure paroi- tra afÏez.naturellefi l’on conïidère d’un côté, que ïes C</fMCondamnoient l’ufage desMmuIâ- cres, & de l’autre j que l’ide s’appelloitancien- nement Cotinufa c’eft-à -dire la maifon le <an6iuairedu dieu Tis, qui eftle nomque les an- cienshabitansde l’Europe donnoientà l’Etre fu- préme. Revenons préfentementà notre héros. On af~ fure (i~)que del’Efpagne il panadanslesGaules. Quelquesuns la vérité, lui font prendre un tour tout oppofé,,& prétendent(i) qu’il traversa l’Europe d’orient en Occident.Maisils convien- nent, au refte~que ce conquérant entra dans les Gaulesavec fon armée & les fournit à fa do- mination.D’abord il vintà la cour du roi des (}) Bebryces,qui demeuroientautour de Narbonne. Là il corrompit!a princenëPyrene, filledu roi j de laquellelesmontsPyrenéesont reçu leur nom. S’étant enfuite avancé jusqu’enBourgogne (4) il y conftruifitla célèbre ville d’Alife (~ ) (~) que les Gauloisregardoientcommelamétro- polede leur païs, & qui fut imprénablejuf~u’au temsde Jules Cefa* Pendant le -féjour qu’il fit dansles Gaules, (6) il eut commerce avec diffé- rentesdamesdu pays, dont il eut plufieursenfans, & entre autres (7) trois fils C</M~Ga/aM~ (<) Diod, ~c. 4: p. tt<. &c. Regionem Gatiorum mcurfav’t, pracdas agens id temporis cum Geryonis armenta vettigans, occidenta!ium gentium pleratqùe pervaftarec. Mef<’Kf.<?;:?< <;<. fi) ~m!h~ t:3. ~??M!M/ J~<trMN.infra not. (<) &§. <. Mt. t. (~)~/<M,M.3 .t~4~o-4~. t (~)DtO~. ~M.<t. <<< . ~M. Y sto. ( (5) Diodore de Sicile dit qdil !’appe~!a Alefia, c parce que ibn armée s’étoit égatée dans cet endroit. 4 M.t;s. f f~) Regionum autem inco!x, id magis omnibus ad- fevcrant, quod etiam nos legimus in mohomentis corum incimm Amphitrionis (itium Herculem ad t CfryHni$acTauri)ci,<JEvit:m tyrsnnorum perniciem c fcftinaHe, quorum aker H fpanias, a’t~r Ga!!ins infef~ tabar, fupcfatit~ue ambobus coifte cum generofis fneminis, fuicepitteque liberos ~]ures,& cas partes j,1 quibus imperitabant fuis nomimbus appeUafte. ~m- ( miau. JM<tf<:<KM,?. t;. <j’.9<. f?~ Galates Hercu~s, qui AJefiam condidit & virgi- v ’tis Cekica: fil us. Diod. Sic. < . ~o. Ccltus & Iber .< Htii erant Herculis ab uxore barbara ex quibus Iberi n & Cc.rac. JB<?ttfA.ad jPto/!v/~ Perieg. f/~ iti. p. ~7. j (!) Nemaufus urbs GaUix à Nemaufb Heraclide. Stephart. de Urb. p. t8<. e~ Parthenio. (~ At quz de Hercule ac Pyrene vel Saturno, tra- duntur) fabulofa imprimis atbttror. f~. H.N.3.i. (t0) DtOtf.~tf. t. p. t!~ (n) Alioquin litus ignobile eft, lapideuhl utvo- cant, in quo Herculem contra Atbionent & Ber~iona, Neptuni libères, dimicantem, cum tela derëeiHent, ab invocato Jove adjutum imbre lapidum ferunc. Credas pluidë adeo multi paŒm 6: late’ jacent, ~Pomp. JMe!. /’&. M/ P. <7. Super Afiromelam campt lapiaei, Hercults pr-etiorum tnetnoria. PN/ 9. ~oye~ t!M/~ Strabo 4. p le~. Dio/ tMM. M. t. p. 3~. Bo<:A<t<t.Gcogr. acr. F&K. t. Bt M~t. y; 73.. (n) On l’appeUc a’)]ourd’hui la C~K. Bochart pré- tend que ce nom a été corrompu de celui de CM/g-, qui fignifioit en Gaulois une pierre. (t~ Efchyle avoit remarqué que ce fut contre des .Liguriens. qu’Hercule gagna !abataiHe de la Crau. On peut voir le paHage de ce poète dans ~M&M 4. p. !X3, 8c dansD~y~ ~tMrt!. h~i.Pott Maaylienfes funt Li~yi, quos Lycophron. LtgyHmos vocat, Cn vocati à Ligyo quodam qui Herculi reftitit, cum ad Geryonis boves pro<’c:<cetetur. Ouo tt mpore ’ut fabula narrac, cum Herculem tela defectRenc Sec. ~ftfA. <tdD<o~ Pen<-c . ~<- p. n c 7’ jM< Un de tes colonelsbâtit auffiune ville dans le Languedoc à laquelle il donna fon nom de NM!c./fM.(Nifmes).(8) Je (bu(cris de bon coeur à la remarque de Pline qui regarde tout ce qu’on difoit d’Her- cule (9) & de Pyrene comme de pures niions. Il y a cependantquelque fondementdans ce que les hiftoriensrapportent, (10) qu’Hercule pa~a Mdans la Celtique aboliffantles injuftices & la » barbare coutume qu’avoient les gens du pays Md’immolerles étrangers qu’il tua dansles Gau- Mles T~y-t/eM (n) qu’il dent les géans ~o~ M& Bergion dans la plaine que l’on appelloit » autrefois(il) C~M~L~~tj &:que les fleches Mlui ayant manqué pendant la bataillej il in- » voqua Jupiter qui le fecourut en faifant » defcendre fur fes ennemisj une grêle de "pierres". Voici, autant que je puis en juger. ce qui a donné lieu à ces tables. L’Hercu!e dont il s’a- git ici e(t un chef des Marfeillois qui avoit gagnéune bataille confidérablefur les (iy) Ligu- riensétablis autour de la ville. Les noms d’.<4/~M & de B~on qui défignenttous deux des Mon- tagnards, infinuentque ces Liguriens étoient de ceux qui demeuroient dans les Alpes vpi<ines & qui paubientpourle peuplele plus belliqueux de toute la contrée. Ils avoient encore la même