Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/89

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CEL CEL UO~ t-< JU) olympiques.C’eft unefuppo<ition.Peut-être que t l’Hercute’grec s’avança)u(qtt’auDanube mais il I< ne remonta auurément pasm(<)u’auxfources du f fteuve; occe n’eft pas de-!a que l’olivier avoit été apporté’en Grèce. Tacite*parle auHÏd’une tradition felon laquelleHercule devoit être par- venu jufqu’au &«t~. (i) On publie, dit-il, qu’il y <! dans l’Ocean germaitiquedes CO/t~M<f< j cule foit qu’Hercule<t<t~~t/~ jufqueslà /ctt ~M c /’p/t !M<tC<:o«M~ <<!M~~tM~~ «~ Ao~tMtj!renom- Mt~/M~My«&&M~M~ o<ff~M que/’M trouva <’ ~M&M ~/< g<MM/c<t. Tacite, en,rapportantcette tradttMn,itï6nue attëzqu’Un’y ajoute point d& â foi. I?~H.fDn</MG<rM<!<te~W/<M n’a fait c desyte~c~Mpcar ~eom’fï~’cescolonnes<jEf<~M~ n & l’on a e~ OMc*~tM<«M<chofeplus digne P<~ &du r<~p~quel’on doit auxdieux decroire t « M’oa ~t <&/<«~ e<p&MM j qued’en avoir une 1 <aM~)e<y«f<«&. c f c J Ce n’eft cependantque cette particutaritéque î l’hi(torien révoque en doute. 11étoit perfuadé t au r~ftequ’Hercule avoit pa<ïëdansla Germanie, t Sequ’il s y étoit fignalépar fes exploits. ~.MGcr- c M<tt~j dit-it aitteurs (i) rapportentqu’Herculea r pf~ i ~< /Mr pays & quandils v<Mtau combat ( & e~/f~~ commele premierdetous lesvaillans ~cM/n~. Cet auteur aCuremêmeque les.peuple; de la Germanie rendoient un culte religieux à HercMte. ~) appaifentHercule&Mars par des f jCte~c~ iMMM~~M. MaisTacite s’eit auuré- f ment trompa fur cet article. LesGermainsavoient leur Mars, auquel ils offroient des facrifices. J’ajt prouve cwleCus, que c’etoit Odin. Mais its~nont jamaisconnu l’Hercute grec j & ce n’é- tctt pointCeslouangesqu’ils chantoienten allant à la bataille.Nous verronsdansle momentce qui a fait~prendrele changea cet hiftorien. Il étoit bien difficileque des étrangers ne s’y mépritlent. i Cqptenton$-nous de remarquer ici, i~ que I c’eft encon~quence du préjugé où il étoit, que Tacite parlant d’une torét du pays des Che- rufques, dit (~) qu’elle étoit confacréeà Hercule. (t)ïpfumqninetiam ocea~um tHatentav!mus,& fupereaë adhuc Hereu!is Columnas fama vuteavit, live Hercules ad!it, (euquicquid ubique mapntfieum e(t, in ctM’tttem e}ustefetre confucvimus.’Née de- fOKaudentia Dnt&Germanico, fed obftitit oceanus, L·~ !n <€<imutatt[uein Hereuteminquifi. Mox nemo ten- Mvit, <an&MfqneMreverentmsvit~m t<t, de aSis deorum ctedere, quam icife. T .tf~. C«)th < (t) FuiHe apu4eM & Hercutem tne~rant, pri- tnuniaue omntcm virorum {brttunt~ituh in pra:tia cantmt. 2’~<’<f.Genn. <<tp.t. r di, (~ Herculem & Martem conee<s an:maUbuspla- çant. -Tdfft.C<F77!.C<tp. (4) Sytva Hercu~ facra np))d ChemH;os. r<!<-<t.f/’ t Hercule eft ici Fo~/t le died de la guerre, que les Germains fervoient dans leurs forêts con- facrées. 2. On voit le mêmepréjugé dansune inscrip- tion qui a été trouvée dans le pays de Cleves. On y !it ces paroles, (y) jFf<’n;«/<t/to. Cette infcriptioneO de quelque Romain qui voulant donner un nomlatin au dieu ~o<~M,que les Ger- mains fervoient autour d’un amasde pierres &: qu’ils regardoient commele dieu des guerriers l’appeltaHerculesSaxanus Hercule parce qu’il préfidoit à la guerre Saxanus parce qu’on tm qn’r<utun ncultereligieux au milieu d’un grand nombre de groffes pierres. ~°. Je ne m’arrête point aux médaillesde Pof- tumms, fur lefquelleson lit les nomsde.H<r<f DM/onM/Mj HerculesMagafanus parce qu’elles ont été conihmment frappées par des Romains. Je ne doute pas que la flatterie, pour honorer ce Pottumius que les Gaulois proclamèrent em- pereur du tems de (6) Galien ne~tuidonne ici le nom d’Hercule. Les mots de DeufonenfisSe de Af<MM font felon les apparences tes noms des lieux où Pollumius avoit battu les Germains(7). La Thrace étoit voifine de la Grècej & rem- plie de peuples extrêmement belliqueux. Il ne faut pas être furprisque les poëtes grecs en avent faine théâtre où leur héros avoitdonnéles plus grandespreuves de (on courage de fa valeur. On prétendqu’Hercule eut pour maître, dansfa ieune<!e, un Scythe nommé (o) Te~Mn~ qui lui apprit à tirer de l’arc Seun Thrace nommé (o) Linus qui lui enfeignaà jouer de la guitare. L ecoher ayant peu de ditpontions & encore moinsde penchant pour la mufique, Linusofa le frapper, unjour, de fa guitare, ce quiirrimteUe- ment le dtfctple qu’il (10) tua ron maîtrefur la place. Arrive à 1 âgeviril, Hercule fit plufieurs expéditionsen Thrace. Dans l’une, il tua Dio- mède,roi des Thraces BiRonieos,(n) qui, après (~Ke~er~9,. (<)Zo/ttntM,I. !(; (7) On peut voir, fur ces medaiues, ~t 1.1. <:A<tp_40. ~77. ~x/ïef~. ~0. ~oo. Ae~. de, G’~t(/OM,I.} .tt. (:) Teunrus Scytha illum arcu ja;uhn decuit. Lycophr, vf. s6. p . 10. & ~<Ao!. Hercules à Lino, Orphet fratre Citharoedicam dtdtOt. ~o~o~ï.j) .t}. (<o) Apollodor. ibid. (i’)~o</o<~t-9f. D;o~r.<OMJ.MM . Silius fM/. jr. ). M* ~M. ’wa<.JF~Mt.)~~o.