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Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/90

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C.EL! EE ~87 Mlé~ Jupiter tes ëtrangersqui Mm-’t ehoïes ~a! font contante!. La première, c’eft

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avoir Immolé a Jupiter les étrangers <putom-’ el boiententre fes mains, les faifoit enfuite dévo- qi rer fes chevaux. Dans l’autre, (i) il défit les ct Géans, ou les Titans. Tout cela peut-être vrai, qt ou avoir au moins quelque fondement, pourvu tu qu’onen retranche les fablesdes-poëtes qui ont pi enrichile fujet à leur manière& aux.dépens de v! lavérité. Ce fut du tems d’Hercule une gêné" le rationavant le Hègede Troye, que lesPhéniciens d< & les Egyptiens qui avoient autrefois paué en 1’. Grècefous la conduite de Cadmus& de (i) Da- a, naûs,s’étant accrus &affermis,foumirententière- p. mentles Pélafges qui étoient les ancienshabi- ta tansdu pays,’comme je l’ai montréailleurs. Les M Pélafges qui ne pdrent fe réfoudre à plier fous c((1 le jougdu vainqueur 8e à embraCerla nouvelle 1’, religionqu’il avoit apportée en Grèce, fe reti- je rèrentdansla TheCalte & de là dans la Thrace. (Ii 1ky furent pourfuivispar les Grecsce les chofes te en vinrentà une bataille décifive dansla plaine ça de Phlegra où les Titans, c’eft-à-dire les ado- d< rateursdu dieu Tis furent entièrement défaits m parla valeur d’Hercule qui commandoitl’armée c’ grecque, le Je ne voudroispasnier non plus, que le même Herculej ou quelqueautre hérosgrec, n’eût pai!é tn dansl’AMe mineurej & qu’il n’eût battu, en plufieursrencontres les Scythesqui y étoient établis. Les anciens sHurea: sSez généralement pl Qu’Herculeavoit vaincM()) les Amazpnts près }g JuThermodon, ce (~) pris la ville.de Troyes, dontil avoitoté le gouvernementà Laomédon, ~1 pour le donner à Pham. Quelques uns ajoutent quedansi’iine des expédinons dont je vtens de p.:r)or,il bâtit la ville (~) d’Héraclée. Maisil y a. toute apparenceque cette tradition n’étoit fbn- deeque tur!e nom tneme d’Héraclée, que cette villereçut, non pas parcequ’Hercule l’avoit bà- d~ tie, mais parce qu’elle lut avoit été confacrée dansle temsde fa fondation comme on peut le .j voirdans (6) JtuHn. Au refte il y. a ici deux J (<) Jupiter inor~o contra G~anres.Herculem in ituxinum per PaUadetn advoctvtt. ~oMo<<. t. i~. (t)Her<f.t. (3) Jt{/ t. EuripHe dit que ce fut près du Paius Mëotide qu’Hercule vainquit les Amazones. Hercul.fMWM. t~ <t0!. (4) DtMX/~ N<tHe.t. 1. p . t7. Apollodor. JE.t. f. i ~t. (~) !n Pontoprimum Mariandyni urbem habitant, abArgivo ( ut terunt) Hercule datam Heractea voci- tatur, id fjmae fidem adjtdt. j~on~ ~f~. Lib. i. < 9.p.);. · (<) Bœodispefmentta taboMM;b<B oMmtHtn Del- ehoïes qu! font conflantes. La première, c’eft que l’Ahe mineure étoit remplie du tems Her- s cule d’un grand nombre de ’pèup!es Scythesj 3 qui y avoit pane de l’Europe. La féconde, qu’ils turent) dépouëdés de l’Eolie~ de l’Ionie j & de t plufieurs autres,contrée! j par les Grecs., I! eft e vrai quelachoÏQn’arriva (7) que long-temsaprès les expéditions d’Hercule,; mais il ne faut pas s douter que les Grecsj avantquede s’établir dans l’AMemineure n’y euuent pafÏë plufieurs fois t- avec leurs nettes. Par ces raifbnsil ne meparoît pasimpoffiblequ’Hercule n’eût fait quelqueten- tative fur les ytlles mari.titaesde-l’ASe mineure. s Mais je doute beaucoupqu’il fe fût éloigne des s côtes, & encore plus.qu’il fut parvenuJMfqu’â(8) e l’Albanie & aumont(9)Caucafe.J’avoueautuque je ne fuis pas en état d’expliquer parfaitementla (10) fablequiportequ’il délia PromethéequeJupi- s ter avoit fait attacher au mont Gaucaufepar Vul- e cai" parce qu’il avoit formele premier homme de terre 8~d’eau Sr volé le feu du cielppurl’ani- s mer. Tout ce que je voisdansce contefi ridicule, e c’eftt°. quele nomde Prometheusugninoit partit lesScythes(! i) lebon 7’ c’eft le nom que c~ e peuples donnoient au dieu fupr&me Se à fus, s, e minores. n i*. Je ne doute pas que les Scythes qui attri- buoient la productionde l’homme an {tien m- prêmej nediuent au~t quele bon T’<:Mf avoit formé s le corps de l’hommede terre & d’eau & qu’ait l’avoit animeren le remplinantd’un feu céleRe. Tout cela s’accorde parfaitement avec leur It doctrine. LesScythesj offrantà leurs dieux des victi- g meshumaines &:le but de ce facrificeétant de 1- découvrir l’avenir par.l’in(pectiondes entrailles e de .cesmalheureufesvictimes, j’entrevpis que !es g Grecs qui déteitoient ce barbare ufage,-bnt pu. x dire à leurs enfansj que les facrificateursfcythes t) phis rcfponderat, Coloniam in Ponti regione facram ’HercuHcpndetent. /M/?<n.n!. t}. (7~ Hercule vivoit une Rénérarion avMt le <)~f;e de Troyes. Les ton!ens paHerent en A<:e i 30 ou :40 ans après ta ~ife de cette ville. On prétend que tes J Eotiens y nvotent psitë io ans plutôt. Foy~Petaf. K<t<. ’Tem~. L. <.p. ~}. Ryck;i Canon. CAro~o/. p. ~o! 6-e. (0 Albani Herculem ex Italia, ab A!banp monte, cumGcryone extin~to armenta ejus per Italiam dùce- ret (ëcuti dicuntur. J~t//?t?:t~. 3. f~) Apud ~tchytum Harcules, à CaucaK) Prometheo foluto, ad Hetperides tendit. ~rato 1:3. · ( to) ~oMo~or. t. ~9. (n) From-TX~M !e bon T~eM.