isffft1 CEL C&L <?ptt i’ n ~t~ <~a ~t~ r~i on n~t-<T<* tt fn ~ff<!f~p<f~~fnt9!n<: C. L. la raifon dansce que je visns d’expofer. H éton c.;t=brédansdes cantiquesquifaifbientune partie etientiettëdu culte de la divinité. On fent bien au refte que les bravesj dont les Cc/fMfaifbient l’éloge dans leurs cantiques n’étoient pas des ,heros étrangers. De grands hommesde l’antiquité j~i] Varron, par exemplej (Jiceron, Se Servius, ont reconnu qu’il y a eu pinceursHercules 8eque l’on a attnbué mal-à- propos à un (euLhomme des exploits des con- quêtes, en un mot une gloire que plufieurs ont pjrtagée. Je fuis très pcrfuadéde la fblidité de ~etteremarque.Maisfil’on veuty prendregarde, on<ëconvaincrafacilementque tous lesHerculesj twnt les Grecs & les Latins vantent les exploits, ..voient été les ennemis déclarés des peuples dtes 8e C~M, 8e les deRructeursde leur reti- !’ion.i!savoientexterminéslesïitans entitpagne, m !tjlie oe en 1 hrace. Ils avoient déiatt les p’.ns Albion 8e Bergion, tué le brigandCacus, auotiles duels8ela coutume barbared offnr aux dieuxdes victimeshumaines. avoient v.)!es pour tenir en bride ~4 peuplesqu tts avoient (bumis ~pour ench’ ~"r Ifberte. Comment veut-an que les pe"?’~s ceie- br~aentpar leurscantiquesdes hérosde cet ordre? EMit-cete moyend’aHumerle c0" duedeluifaire chantfrdeshymnesq~ r.ppe!!ëta débite de (a nation? L* 9" ehantoientteur!propres héros. D’~°~ l’avoue fort inRénumcnt, quoiqu" < bien des fables fur le ntjetdet’Herc"’e [i] C~&M, d!t-tt, à /’M <Mcombat«. e/~n.M ~r Ay~M <Mt&w. dit encore E"sn bl ttc~M pot<r~<& leursAy~aM, les <"tf~n&t la W<M CC~<tfM!!tV<tt//<!MM~ /MWMM.Lucien dit la mêmecho<ëdans les (t) Varro dicit Omne! qui fecerant fortiter Her- cules vocabanrur, Mceteos primo 43. numeraverit. ~<n’<M ~MM. <<3. t4< Quem BotMMnumHerculem colamus fcire fane veùm, plures enim tradunt nobis H qui interiores <hratantuf <&reconditas litteras. C’<ewde Net. Deo- rum. M. 3. M~. 4’. MovimMautem quod omnes fortes Hercules di- cebantur. ~<n’. <~ A<!<
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(t) GaMi,<!quis ad pugnam oblatam procedat n)a)0tumfortitudinem hyBum concelebrant. Diodor: t. ttt. (3) Ce!t.eHymaontm titorutn airgumentumfaciunt vifM qui in pr-ttiis &)ftitef pugnantes occubuefunt. <EC<M~tf: H~. !?. ta. f<’f. *ï. (~) Vo!quoquequi fortes animasbettoque perempta* Laudibusin longum "Mes dimiEtitis zvum,s . Pturima fecuri fudiftis carmina Bardi. f~t<M. r. 440. (<) Barbari majorum laudes clamoribus Aridebanc inconditis. ~mm ~MarfeMMZ’t 3t. y. 63~. (<) Majorum faSa modutationibus citharifque ca- nebant, Ethetbamane, Hamah:, Fndtgernt, Vtd)- cula, & aliorum quorum in hac Rente magna opinio eft, quales vix Heroas fuiHe miranda )aSat anti- quitas. Jom~M~.«’p. 4’ p. <’7. (7) Chef de la famille des Amati. (<) Vidicula Sarmatarum dolo occubu!t. Jon* cap. 33 p. «o. ~t (9) Arminius canitur adhuc apud barbaras gentes. Tacit. Ann. a. 88. t. (M) Thraces Deos hos folum colunt Martem Li- berum, Dianam. HeroaM. 7 . Bacchu! Thîacib! colitur. It<cMn.Dt~. Deor. p.8~ J"r que je cite [~ en marge.Il en étoit desGermains commedes Gaulois. Ammien Marcellin, parlant d’une bataillequi fe donnaentre les Goths 8eles Romainsj du tems des empereursValensSeGra- tien, [~ dit quelesbarbarescoMMMt~e/ttle eoM- bat en chantantd’une fOMdifcordanteles louanges deleurs,ancêtres.Un panage de Jornandesédair- cit & confirme celui que )e viens de citer. [6] Lei Goths chantoient,au fon de la guitare, les ex- ~0<Mde leurs ancêtres,tels qu’avoientétéEthefpa- man!, [7] Hamala Fridigerne [8] Ft~~ & ~/M/?M~autresdontcepeupleavoit uneopinion~rt «va~f~K/t qui ~M/pd~o/tj en quelquem<tMte~ l’idéequ’une<!nt/f<~t&t</<a/< nousdonnedeshéros. Je trouve auui dans Tacite qui écrivoit fous l’empirede Trajan [9] que lesGermainsavoient depuislongtemsun cantiquecompofeà la louange de cet Arminiusqui avott défendufi vaillamment leur liberté contre les empereursAugure 8eTi- bere. Voilà quelsétoient lesHerculesdes peuples Ccites.C’étoient leurspropres héros. Parce qu’ils les appelloient die R<~M les Seigneurs die Carlen les braves, il a pu arriver qu’ils répon- di(teni affirmativementaux étrangers qui leur demandoients’ils ne connoinoient pas Hercule, s’ils ne le célébroient pas dans leurs can- tiques. Je re ferai pas aufn long fur le chapitre de Bacchus que je l’ai été fur cehn d’Hercole. On prétend ccque Bacchusétoic fervi par divers peuples C</fM~8e en particulier par les Efpa- gnols, les Gaulois 8e les (to) thraces. Les derniers étoient cependant celui de tous les peuples C~M qui avoient le plus de dévo-