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Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/96

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CE IL; CEL ~3 (t) qui déRt les Titans dans d’Orphée~ difojt de même (6) que Bacchm ~-dirSj un héros (t) qui défit les Titans dans cd i’iflede Crete, & qui, fournit par les armes (~) a i’Itdie, (3) l’Efpagne Sela Thrace. Diodore de ée Sicileaffure que ce héros, (~) voulant paner j c en europe, K (h alliance avec Lycurguej toi des MThraces qui demeuroientle long de !’Hci!e(- {l Mpont. Les temmesBacchantes ayant pafféles t » premières Lycurgueleur fitcourir fus contre { la foi des traités. Bacchus, en ayant été in- i t ibrmë par un hommedu pays, nommé.1’ 1 M pana la mer, battit ks Thraces, prit. < Lycurguequ’il fit cruciner & donnaenfuite < foc royaume à 7%~< 1J Mais apurement tout ce qu’on a dit des ex- ploits& des conquêtesde Bacchusen Europe, n’eft qu’une pure fable. Homère,j qui met Bac- chus au nombre des dieux, reconnolt cepen~ dant(f) qu’il avoit été battu par Lycurgue roi de Thrace, 8e qu’il s’étoit jette dans la mer pour échapper à ton ennemi. Le poëme dont 1 les ouvrages couroient autrefois fous le nom I (t) Diodor. M. 3. !4t ’4!’ (t) B~A«ft.G.S.P.i. ?.t.Mp.M.r. <43- (3) Tempore quo Bacchus populos domitabat Ibcros. Concutiens thyrfo atque armata Manade Calpen. ~</<M, /t&. 3. ’Ot. Tradit Softhenes tbctieoTum Bacchum, devina Iberia. Pana locorum pnEtidem retiquifte~ Ab hoc regio prrmovocata eft Pania, quam potteri, per de- fiva’ionem, Spaniam nom!naventn[. J%Mf<:A. de /<. MAf</o T. t. p. t’!9. Varro tradit Lufum Liberi Patris, aut Lynam cum eo bacchantem nomen dedifte I.t)<ita:n~, & Pana pra:fedum gcM! Mn!"er< r/H:. 3. t. (4) Diod. Sic. Lib. 3. p t}?. 4 . !4!. Ceux qui ierttnt curieux de lire les fables que ron a débitées fur le fujet de Bacchus <c de Lycurge, pourront con- fu’cer Ap.’Oodore JLh~. Hy~ F<t&.Cap. ’3~. Plu- tarch d< Aud. Poet. ( ~) Non ego cum CcBteftibts pugnavero, T~feque enim Dryantts fortis 61ius Ly.urg’M diu vixic qui cum Dos Ca’tefUbusccrtabat, qui olim furfntesBac- ch) nutricts perfequebatur per ~crum Ny<t<;jntn, i~x autem timut omnes, Thyrfos in terrant rro):- c unt, ab homicida Lyeurfro, Vcrberatac <timu!o, lijccitus au:em territu:t f~b!ir maris undam Thccis M’cm excepit finu t~tn’n~fm, v hemens nimte- n~Sac [remor ob viri CDtnnunationem. J/MJ. A. if. T, ~icchus cum é PhrvRia in Thraciatn pctve- ni "t, Lycurgus, Dryantis fi!ius (t’muto illum pro- pL!i~ per tprram, & attingit illum cum m.tri.thus. Hk- vcro pra: timoré in mare detcendit t & à The- tyde t<ipitur. T~ ad Lycophr. ~e. ) d’Orphée, difoit de même (6) que Bacchus avott été déchiré par les géans, & la chofe étoit encore continuée par les poëtes Cattima- que (7) & Euphorion qui ajoutoient que les 1 Titans,après avoir coupe le corps de Bacchus par morceaux le firent bouillir dans une chau- I dière. Tous ces poëtes ont fuivi, felonles ap- parences, la tradition des Thraces qui fie glo- rifioient d’avoir battu & tué ce Bacchus dont les Grecs leur vantoient les exploits. On peut conclure affez naturellementdela, que les Tlira- ces ne rendoient aucun fervice religieux à ce 1 héros. Je trouvemême dans Hérodote (8) que les Scythes, oublis le long du ËoryÛhènej fi- rent mourir un de leurs roisj nommé Scyles pour avoir participé à la fête que des Grecs célébroient a l’honneur de Bacchus dans la colonie qu’ils avoient à l’embouchure de ce i fleuve.L’hifloire rapported’ailleursune circonf- tance qui mérite qu on y fane attention. Scyles, t ie voyant découvert & fentant bien que ce 1 crime étoit capital, s’enfuit, & vint chercher un réfuge auprès de Sitalcus, roi de Thrace, fon oncle. Celui-ci le rendit aux Scythes, à condition qu’ils lui rendinent un de fes frères, qui s’étoit réfugié chez-eux. Les droits de !’ho(- ,t jpitaUté étoient <! facrés, parmi tous les peu- ples Celtes,queje ne faurois meperfuadcrqu’un roi de Thrace eut pu con(ent! de !ivref sus Scythes fon propre neveu, s’il ne l’avoit re- gardé comme un impie, &: fi le culte de Bac- chus que les Scythes déteftoient, avoir été a reçu & autorité parmi les Thraces. Mais qu’étoit-ce donc que le ~<M des f. Thraces, qui a été pris pour Bacchus par la plupart des anciens?C’étoit conuammeniteDieu (upréme dont le nom-propreétoit Tis ou Cotis, mais que l’on appelloit auN ~M par des a raifons qu’il faut expcfer. 1°. Les Thraces avoient un, ou p!u(!cur<

s fanctuaires où il fatloit que le prêtre fut yvre

pour avoir le don de prédire l’avenir. Macrobe 1- f<) Liberum Orpheus A Gigannbus dicit efte di(- ccrnrum.Xen’tM F~. Georg. M . i.p. ~7. p. 77. Bacchum qui etiam Zagreus dicitur. Jovis te Pro- (~~inae (i!ium membratim difccrpfcrunc Tit.Mfs c’iijs cor adhuc pa!pitans Minetva ~d Jovem detnHf. T’? tt. ad tyfo~A. 4~. Xa~reus Bacchus eft. Dieituf i enfjn (~<pt<ef) cum t’ro!~rp!na concubuittë, ex qua Bjcchus terre~ris. Ht;/y<:&. f~ TIranes Dacch! niembra, quse hniaverant, Apo!- tiniffatrifju’; tradidcruot, in )ebetemin)icienMs i)!e vero apudTnpodfm deonfuit, ut ait Cattimachus. nufhorion ctiam d’cit, Divinum B.icchum in t’bctcm conjctlum igni impofuefunt. T~ ad Iy<’ofAr.f,t< [s] NeM~. 4. Cap. to.