Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/97

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CE CEL _r. 1. t l’:f!ure po<)tiv<’ment,âpres un auteur plus an- P cien. Lt~ L/gu~Mj dit-it j }«<y~/tt H/t ~M~/j</< n~ r~ntM OMttf~yi:<:tr< eon/ac~à B~c~MJ o« ni il y a Mt oracle. Ceuxqui doiventprophétiferne d( ~o/!o~<ntdes oraclesqu’après~r< chargésd’une s’ grandequantitéde ~c~cyt.On voit la même chofe dans un partagede Plutarque ~ue Mauffac(<) a fort bien rétabli, au lieu qu’il ne forme au- cun fens de la manièrequ’on le lit dans les edi- le tions communes.Le paHageporte, (~) ~t les d 7’A/NCMétablis autourde /’Hf~r<j Vf~t peau, C & tenant M leurs Mttt<~ thryfes chantentdes hymnes &/emont/~aty~M lors m~e qu’ils font M/< c’eR-a-dire, qu’ils prédifEnt l’avenir n après avoir bd jutqu’à perdre la raifon. ~du~i’ j q que les Thraces prononçoientfaben, fignifieen q tude<que boire, s’enivrer. Ainfi on appelloit l’oracle le dieu de la boiffon. Les prê- tres qui fe rempliCMentde vip pour être rem- d plis du don de prophétie étoient appellesj~ les buveurs. Le peuple qui afMoit la tête ï pendant laquelle on venott confulter l’oracle de 1 toutes parts, recevoitle même nom, parce qu’a f t l’exemple de <esprênes il paffoit toute la fo- t lemnite dans l’yvreue. Faut-il être furpris que t lesGrecsayentcru fermementqu’une fête pen-r dant laquelle tous les Thraces s’enyvroient, étoit confacrée au Dieu des yvrognes? Mais il y avoit outre cela, plufieurs autres traits de i conformitéentre le cmte que les Grecs offroient à leur Bacchus, & celui que le dieu Cotis re- cevoit par les Thraces. j i~. J’ai fouvent eu occafion d’avertir que les j Celtesavoient tous leurs fanctuaireshors du lieu de leur demeure, dans des forêts, où fur de hautes montagnes. C’ett-la auffi (;) que les Bac- chantes alloient célébrer la fête de leur dieu, Bclui offrir des facrifices. z°. Les fêtes de Bacchus fe célébroient de nuit. (~) On s’y rendoit avec des torches, 8e des flambeaux.C’eR la raifon pour laquelle ce Dieu portoit entre autres noms ceux de (*) Noti! ad Harpocrationem, ad vocem ’t{f’ P. "4. (a) ïxcolz Nebrides induti, & thyr<bs ferentt! Hymnum, tune etiam &pient)a fruentes cum extra mcnttm eonAitut: funt ut refert Cleiconymus in tertio TMpcorum. P&<M’r/t.de Fluv. M He&.oT. i. p. <t<t, Euripide dit auHi. Cum enim Deus hic in corpus defceaderit mu!nN. dicete Futura infanientes fMK. ~M~M. B<MCA<HM. <~ }M (3) Voyez Maui&cM H<Hpe~<Mto<t p. m. (4) NoûunxqNe Ot~ BaccM. y?~. Ce<M~. 4. t~ ttt.~&ttM. 4. 30). (t) MyAz (rel Mx/] me Phanacem vocant. ~<~n. J~ptp’. 19. pA<tM/?<notdicitur Bacchus, quoniam ~p&t- a n~~ht’ /a~onpefKciunture)U!myft:ria, Mo~Aon,0 n quia eum Mtatione otferuntur. ’T~t fyMpAf. · f. m. ~o~MS de On~. ~fo~< Idol. lib. Cap. t~ f. t~t. s ( 6) Cutus Dci f P<M & nunradnat t’{<" galeatque etiam ac (cuta in ThraciiE populis, fo- ktnnibu~ <acr)s. Htt!. M . 16. C . 3t. p. ~yet t<t npM [tj. (7)Nonego&tnutbaec!mbotEdonis. Horat. Cam l<t.t.Od.y. P~/tecM, (~) &de Phaufiurius.LesCeltesauf!!te. de noient leurs auëmbléesles plus folemnelles de nuit, & j’ai eu occafion de citer un patlage ne de Cicéron par lequel il paroît, que la chofe ’< s’obfervoit en particulier dans la fête de !e ~&«7<M. ~) 0 LesGrecs appelloientBacchusEttorc~o~ i- le fauteur, parce que la danfefaifoit une partie rs de fon culte. J’ai parte plus haut de la danfede u, Cotis qui imitoit celle des Bacchantes. ~t Ernn les Thraces dans leurs folem- jr nités, (6) couronnoient leurs lances leurs caf- ques, & leursboucliers, de lierre ou de quel-

n que autre verdure, de la même manière que

~it les Bacchantes.. 1. De tout cela les Grecs ont conclu que le dieu 6<~<!jrMMauquel les Thraces .(acrihoient I dans des rorêts ou fur des montagnes, à la i lueur des flambeaux 8c dont la fête étoit un tempsde plaifir& de débauche, devoit être i~ p- failliblementle même dieu que Bacchus.Effec- tivement la reHemblanceëtott fi parfaite, qu’il n’ett pas étonnant qu’on s’y toit trompé. Au i rette il eft conftantque le Aa~tt~ ou fi l’on veut, le Bacchusdes Thraces étoit leur Cotis, de leur dieu {Upréme.La fête auffide ~t~Mtf, ëtoit la même que les Thraces appelloient Con~M, &: Bendidia, & dans laquelle ils célébroientk mariagede Cotis & de ~M~, du père, & de la mère des dieux f<:des hommes.Strabon 1’ les (ure formellementdans un paffageque j’ai déjà u cité. Les~M queles Thracesc</<4rMfà l’honneur de de Cotis& de Bendis~ntA/Mt «jj~?Mo~y?M .°" de Bacchus.Ainfi lorfqu’Horace dit (7) qu’il veut célébrer la fête de Bacchusà la mamere des Edoniens, c’e(t-a-dire, s’y enyvrer jutqu’i n’en pouvoir plus il ett viable qu’il rait aUu- de non auxbacchanalesqueles Edonienscélébroient, c. non pas à l’honneur de Bacchus, mais de Co~ ce qui avoit un Sanctuairefort renommé fur une de montagne de leur pays. En voilà anex pour montrer que les peuples Celtesn’ont jamaisrendu des honneursreligieux