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EPî r EPÏ 391 Mfoi, ni aux phénomènes. Lorfque cette convexité fe briïera tout l’intérieur fe décompo-

? fera., S : tomëéra dans la confuiion. 

K Nous ne pouvons favoir de quelle nature ni de quelle forme font les limites de ce monde j Mni où elles font mais nous pouvons favoir Hqu’il y a une innnité de mondes.. ~oMMMtce monde~u/f ~or/K~r ?Seg. 8p . MOn conçoit qu’un monde tel que celui-ci a pu fe former j (bit dans les intermondes, M( nous’appelionsamil ri)Kerva !)equi fëpare deux ouplufieurs mondes )., ïoit dans une etpace entiérement’dégagé de toutes concrétions ( mais quin’e~ pas t)nvuide,’abi[btuj commettent dit » quelques philofophes )~ lorfque les atomes ou iemences convenables venant d’un ou de pluneurs autres mondes ou de quelque intermonde s’uniCaMpeu à peu, fë condenfant~ Mfetranfportanrau gré du Ha,fard & recevant d’ailleurs des accroinëmens acquièrent enfin M !a folidité de l’organifation que comporte la nature des premiers foridemens de la maffe entière. Car ce n’eft pas affez de parler de la rencontre des atômes, ni de leur circonvo-H lution ( :) dans l’endroit d~ ) :’efpace où il j’ doit :fe former un monde par les loix mécaniques ni de dire que la ma~e s’accroît juf~qu’à ce qu’elîe en aie touché une autre J comme l’ont dit quelques-uns de ceux qu’on appelle physiciens. Cela répugne à nos idées & aux phénomènes. . FbyTTMUo~ des a~rM. Seg. pa. Le foleil !a lune j & fesrautres aBres n’ont point été formés à part & enfuite, ~eçus dans ce monde. Ils fë font accrus & conformé ! jJ (de même que la terre., la mer, & ce que l’une Se l’autre renferme ) j par les fe~fétions 8~ les circonvolutions d’une matière fubtile femblable à l’air, au feu, ou : tenant de tous les deux. Les fens même nous donnent idée de cette efpèce de formation. G~~Mr~/o/<& des autres < ?/-M. Ség.pr. Le foleil & les autres aftres ne font pas re)ativement à nous, plus grands qu’ils ne le po. roiuent. (2.). Mais en eux-mêmes ils peuvent être un (1) J~M OU <~t’)' !F<)t. (t) Anaxi~andr. : a ptcnrëque ïf fb !eH éfoit un g~be tencave qui ’omi~bic te feu par une bouche aufH ~aude que ta tetre. f<Ht. ~~c, c. n. M peu plus grands, ou un peu moins, ou précifémentia même chofe (~). On peut en juger par les feux que nous voyons à une cern’ne » diftance de nous. Quelque difficulté qu’on Me fur ce point, on les refoudra anëment j fi on Mpart toujours de ce qui fë paue fous nos yeux M comme nous l’avons démontré amplement dans » nos livres de phyuque~. Epzcu. qu’il foit permis de l’obferver une fois en panant j pourroit bien être de ceux qui ne montrent jamais tant de confiance que quanti ils ne font point sûrs d’eux-mêmes. Ce trait d ign &rance fur la grandeur des afires lui a été f’ouvent repioché par <es’ ennemis. On en verra d’autres fans compter ceux qu’on -a déjà vûs-MuM ~oM/ïa/c’M ~/ ?r~. Seg. pi. . 6. Le lever & le coucher du fôleil 8f des » autres aftres peut venir d’un feu qj ;H~’aHurne » en certains endroits du ciel, 8~ qui s’éteint dans d’autres par la rencontre d’une matière » propre à produire ces deux phénomènes (~.), » Nul exemple ne s’y oppofe. Peut-être autït M viennent-ils de l’élévation de ces aRres fu)r Ml’horizon, &’ de leur abail !ement au-deffous., H par la même raifort Le mouvement des cftres peut s’expliquer Mpar le mouvement général du ciel même quî tes entrameroit avec lui ou par une progrcffion qui leur feroit propre dans~n cietimmo--K bile, en fuivant certaines loix mécaniques établies dès l’origine, dont 1’rmpreïïton aurat » commencé en orient, ou enfin par l’actiott » d’un feu s’avance toujours dans le ciet s en pourittivSht fon aliment. Mouvementpériodique<~H~o/<f/& la lune. Seg.< 7. MLes retours périodiques du foleil Se dela lune peuvent être caufés par l’obliquité M même du ciel j qui, avec le tems auroit pris : M cette conngurittton ; ou par la rënftance de Mrair~ ou parce que la matière -qui nourrit les. aftres feroit drfpo~éede. cette forte., & les atti-’ reroit de celle qui feroit confumée à celle Mqui ne le feroit point. Enfin, ils peuvent ve-Mnir du premier ébranlement qui a déterminé les Maftres dom il s’agir, a un mouvement fpira.~ [if Huie [ f~n-~M] Sol hi pédala for~He Mntuaat enim ttrc ct’nfc ; quanru ! vjrtur, vel pauto aut tn~jeremj ~uttT !ir.ortni.Cfc.~t ;f ;7 !.f .7 :.<i. (4) C’ê~Jt- l’opinion des Scotc~M, i~’oy~ y<t~, Plaât. JU.