Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T2, p1, CON-F.djvu/399

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ËP1 EPi m )’)f<riod !f)ue. Aucunde cc<tm~veH : ne fë- t eMne fon<9’ian Ne touif d’un b ~7- S : périodique..Aucun de cet moyen ! ne répugne fi on les rapproche de ce qui nous eft Mconnu fans s’embarrat&r des iy~èmes ferviles des aftronohMS( t). De la luneen particulier. Seg. <) ;. 8. Les accroinemens & les déclins de la lune peuvent fe faire par fon mouvement fur » elle même en /~t / !fp/’q/<t un c~c o~/cur ou par quelque configuration de !’air comprimé ou par tinterponiion de quelque corps opaque ou enfin par quelque autre moyen, qui j fe pratiquant fous nos yeux, peut nous expliquer de pareils effets. La lune peut avoir fa tumière par e !!e-même, M ou t’emprunter du foleil il y a des exemples de l’un & : de Vautre. Nul phénomÈne ne s’y M oppote. <*Cette face qui paroît far l’orbe de la lune peut venir de la difÏëreace des parties qui la compofent, ou d’un corps opaque qui la couvre ou de quoique autre cautc femblable ce que nous voyons ailleurs. Car il faut s’attacher constamment à ces premiers fonde-. meus d@nos connoiuances fans lefquelles il Mn’y a point de tranquillité a efpérer. Cette face apparemment avoit de quoi effrayer îë petit peuple de la (eue, qui n’étoit rien trains que fubtH,M M~MM~Md~to/M~. Comme

!es dieux, 

~s !n E~M~Bj avo’ent ta HgHre humaine ils pouvoient craindre que fous ce mafque pAle, H n’y eût quelque efprit curieux de la conduite des hommes j 8e capables d’agir tn contëquence de ce qu’il auro~.vu. Des éclipfes.Seg. 6g. ` p. < Les éc1ipfes du foleil Se de la lune » peuvent arriver par l’extinction même de la lumière de ces deux aftres, ou par t’oppoHtion de quelque autre corps tel que le ciel & :la < terre, & :c. Ce n’e(t pas a<Ïe~ pour Epicure d’avoir une ~onoe explication il tama< !eaum tesmauvaifes j <<inde faite nombre & de peur de donner dans les explication !: exclufives. Le retour régulier des ëc !ip(ës doit s’expttquËr comme d’autres phénomènes qui font (bMs

  • f nos yeux. On n’a pas befoin pour cela de la

puitfance des dieux, qui doivent être fans au- (tt Epicure eft toujours dur ou méprifant dans les guaiifications qu’il dunne < ceux qui ne font pas de fon avis. » c<tne fonction Nejouir d’un bonheur complet. Si on les appelle toute la physique des corpt céteues eft inutile pour nous tranqui~ifër Et fi on ne les appelle pas, elle eR tnexpticable. On doit les appeller pour être premtère caufe & pour fonder les toix généralesdu mouvement enfuire on appetie l’observation 8e !e raifbnnc’ment, c’ctt-dire, la phyfique, pour expliquer les caafes tecond~s & leurs effets. Ca~j la vd~fta’" <o«~f & des nuits. Sëg. p8 . 10. La variation fucce~ftve dans la longueur des jours & des nuits’ peut ven~ de ce que » le foleil va tantôt plus vite & tantôt plus !entetnent, <eton les lieux qu’il a à traver<ër, foit Mau def !us foit au deffous de l’horizon eu » parce que la route eft tantôt plus longue 3c nnt&t p !us coutt- ou pâtée qu’eUe ett ptu< ditHctk en certains endroit : Semoîn ! en d’autres : M nous voyons ici bas des eiN’ets 8e des citufe< » femblables Hâtons nous de venir au tonnerre, aux éclairs, à la foudre fur lefquels les épicuriensont betbit d’être raSUrés. Du tonnerre. Seg. 100. n. Let tonnerres peuvent être causes par des Mvents qui (e roulent & <e trëmounent dans Mtes cavités des nuages comme dans nos ton-M neaux vuides, ou par l’exptouon d’un feu que t’air anime ou par la rupture & la féparation viotente des nuages, ou par le choc & le froiffement des nuages congelés enfin les phénomènes terreRres nous ~burniuent Mpiuneurit explications de cetuit-’ci. Des éclairs. Seg. ioi. l. Il y en aunt ptuneuTS pour l’éclair.. Le frottement C ! le choc des nuages peuvent ptioduire h configuration qui donne !e feu & : par confequent !’éc !air. Les vents fe portant à travers tes nuages peuvent pouffer des bougées de flammes. L’~ctait peut naître par » exprefnon d’un nuage comprimé foit par un autre luage, foit par les vents. Ce p<.ut être la lumière des aftres, interceptée d’abord partes nuages, & rendue enfuiteparf~iondet vents ou de ces même nuages qui la taillent » échapper. Ceptut être encore cette mêmeit)mière crible à travers les nuages, au moment que le ftt) agitdtns )e ! nuées Sequ’ ;) poduit :le tonnerre parieut’mouvemtnt. Ce-peutétt-ei’~ir enflamme par t’excès du mouvf ment &’ ptr le choc violent des r’~nexions (fc~) enfin ce peut être te bn&<Mat <ie&nuées fait par s vents