Page:Encyclopédie moderne - 1823, T01.djvu/14

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
xij AVIS DE L'ÉDITEUR.


Tous ces noms, qui valent des éloges, indiquent assez les soins de M. Courtin pour offrir à la France un ouvrage digne d’elle ; il recevra avec reconnaissance les articles que les savants nationaux ou étrangers voudront bien lui envoyer ; et, dès le premier volume, il doit témoigner sa gratitude pour les renseignements qui, par amour pour les lettres et la philosophie, lui ont été transmis par MM. Arnao, avocat au barreau de Madrid et membre de l’Académie de l’histoire de la langue espagnole ; Barbier, ancien bibliothécaire du roi de France ; Liagno, ancien bibliothécaire du roi de Prusse ; Sarchi, avocat et membre de la faculté de droit à l’université de Vienne (Autriche).

Tel est le plan que nous nous sommes imposé : maintenant nous devons compte à nos lecteurs du mode que nous avons cru devoir adopter pour en rendre l’exécution plus utile.

Autant que l’ordre des choses nous l’a permis, nous n’avons inséré que des articles généraux, sous lesquels venaient nécessairement se placer les articles particuliers ; des mots collectifs, autour desquels se groupaient naturellement les idées accessoires. C’est par cet unique moyen qu’il nous a été donné de pouvoir resserrer dans un cadre circonscrit l’immense amas des connaissances humaines. Ce plan avait encore pour le lecteur un grand avantage, il s’opposait aux répétitions des mêmes idées, et quelquefois des mêmes paroles, dans une foule d’articles