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Page:Encyclopédie moderne - 1847, T01.djvu/66

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lOT ABSTIHEKGE -

steUleur» de Pythagore, quelques diidples de Plalou , de Zenon , et pluiieura ripicnrieiu eux-mêmes, ont aussi hwé et pnliqudfiiftitinènce et le jeûne. L’bHloira des Minti de l’un et ds l’autre iexe , celle même dee roi» et àet simples particulier !, dobs oflreut des «iBDipleg merreilleux de feûne et û’abiU-II <Bt une époque û’i^linatee, de péoitenw fonit, pendant laqacUe cbacnn dans relise MltK^iqae, etdans la plupart des cultes chrétiens, est I^u de inùuer qaannte Jours pour m f^parer k la fïte de Fïques : t^est ce que nc»s appelons carême. 11 eiisle difTérenlea Teruons sur l’origine des quarante jour* dn COrAne : serail-oe en inéni(»ra dn déluge qui dura quarante jours, on des quarante aniiéM pendant lesquelles les Julâ parconrannt le désert, on ntème des quarante jours qo’cdjtitirent les Miniritee pour fïlrà pénitence ? ou bien serait^e pour perpétuer le sonienir des qnannte Joars de J»tne qu’i^Harra Moïse en receTant ia M , ou des quarante jours de }eûne d’ÉlieP ou enfln B-I-on Touln consacrer par cel otage le Jeûne de quaranM Jonn de Jésns-ChristP L’abstinence du earéme difltre selon les pays : les Grecs ne s’accordent pas avec les Latins ; ils le commoKait nne semaine plos t4t. Les bornes de cet aillde ne bous permettent pas de décrire les didérenles espèces de ;etlnes et les fariations diverses qu’ite ont éfToayée» depuis leur origine ; msis, bien qu’en se soit peu à peu relAchë de cette rigoureuse pratique , f institution du jeûne n’en «st pas moins restée chez les pépies modernes. Les historiens des premiers règnra de la monarchie Trançalse citent à cette oecasioo plnsleors traits, qui prourent tous le respect de leurs contemporains pour cette solennité. Selon Fr<riss«rt( livre 3, di. 110),enl3ao, lors de l’Inraslou des Anglais en France , leurs années et les troupes fraoftiaes obsarTaient l’abstinenee et}ejeûnedecarime. De nos Jours , (dus d’un anteor a prétendu que des ntoUft de bleu publie devaient engager les habKaati de la capitale et des grandes viltMisenlieherderol»erTatkHidu.M)tcâu earime. Hais , comme l’a dit on illustre éeri-Tain, la remarque est inutile ;carcenin(fai HeA « qui n’ont jKa laforce de y aire cariait : tet paiivres jeûnent toute l’année. Dans un arlide consacré I l’afifAncnce, nous ne pouvons omettra le mot abitèmei qui DB boit pas de vin, a6 abiHnenHa telefi , suivant l’étymolo^e adoptée par Quintilien ( 1 , 7 } , et par Aulu-Getle ( X , IS ). Les anciens nous oITreut très-peu de détails bur ce terme ; c’est aux querelles théologiquea des calvinistes et des luthériens qu’il doit toute u célébrité. Ou l’emploie rarement en fran-AiSTRACTlON 108

çdt, et on ne sait pourquoi Bmuteav ^en c’est sans doulepaiee qull anlt étéélevé panai letteeteapnrf - - --

est nécessalrei

eut oitMaie ; dans le deuxià-

seo ÉvMe, Roussean semble

Taire entendre qne l’eau pure, naturelle et sans mélange, est la boisson la plus oanvesable à l’enfance et à tous lei Iges ; noui «erions, dit-il, (ovs oËttéttiM, si {’ontisnotM eût donité da vin dam nos ;etinM ans. Cette opinion est aussi , à très-peu de cIkms près, celle des auteurs du D’KttmuiaWe des tctenea midieaXet.

Cbei quelques peuples de l’antiquité , l’o^ Unenee da vin était un devoir imprâé par les lois. C’était, dans la Judée, un des principaux vœux des Nazaréens. Suivant XAmpbon , «1 ne donnait point de vin aux jeunes Perses durant tout le temps qn’ils fréquentaient les écoles. Les Cretois PinterdiaaieDt k leurs entants dans les mêmes circonstances. Enfin, su rapport de Pline et d’Aulu-Gelle , dans les pnmiers temps de la république romaine, toutes les dames devaient être abî(émes ; et pour s’assurer si elles observaient cette loi , c’était une r^le de politesse généralement établie que , i^qne fois que des parents ou des amis les venaient visiter, elles les embrassassent sur 11 bouche. On coonall à cet égard la loi de Mahomet et ses ordoimances sévères : c’est peut-être ft ce genre d’abstinence qne les musulmans furent redevables de leurs conquêtes. Leur enthousiasme belliqueux disparut en même temps que leur sobriété. Quels sont, eu effet,les tristes résultats de l’inlempérancit P A la snited’une partie de débaudie, Octave et Antoine s’abandonnent mutuellement les télés de leurs eonerois ; Alexandre, dans l’Ivresse, immole Cijtus et court incendier Persépolia ; le même conquérant expire en voulant vider la ooupe d’Hercule.

Cbarles XJI , Tiraquean , célèbre juriscensulle du onzième siècle, BaUac, émule et contemporain de Voiture, furent de véritables i^stémei. Cobbtiii.

ABSTRACTION. (Philosophie.) Sulwlantif dn yerbe abstraire ; Ater, séparer ; exclusion qu’on donne h uue ou i, plusieurs idées pour ^occuper particulièrement d’uae ou de plusieurs autres ; en ptiiloaopbia, acte par lequel nous séparons dans un objet chacune de ses parties, qualités ou |»upriélés , et dans unepenséecbacuuedeaidéesqu’ellerenrerme : dans le sens passif, ce mot au pluriel signifie les conceptions d’un esprit qui, an lieu de s’appujer sur l’observation, ne travaille que D.qilizMbyG00>^le