dis, murmurait-il ; tu verras que nous en boirons ! »
Et le père Christel, un peu gris, les regardait, se disant en lui-même :
« Ce bon monsieur Kobus, quel brave homme ! Ah ! le Seigneur a bien raison de répandre ses bénédictions sur des gens pareils : c’est comme la rosée du ciel, chacun en a sa part. »
Enfin tout le monde sortit, Fritz en tête, le bras de Sûzel sous le sien, disant :
« Il faut bien que je reconduise ma danseuse. »
En bas, près de la voiture, il prit Sûzel sous les bras en s’écriant : « Hop, Sûzel ! » Et la plaça comme une plume sur la paille, qu’il se mit à relever autour d’elle.
« Enfonce bien tes petits pieds, disait-il, les soirées sont fraîches. »
Puis, sans attendre de réponse, il alla droit à Christel et lui serra la main vigoureusement :
« Bon voyage, père Christel, dit-il, bon voyage !
— Amusez-vous bien, messieurs, » répondit le vieux fermier en s’asseyant près du timon.
Sûzel était devenue toute pâle ; Fritz lui prit la main, et, le doigt levé :
« Nous boirons encore du bon petit vin blanc ! » dit-il, ce qui la fit sourire.