ciel pour vous purger de la lèpre, et des autres maladies que vous aviez attrapées chez les infidèles.
— Ah ! maintenant je m’en vais ; c’est aussi trop fort ! »
Katel sortit, et Kobus, retenant le vieux rebbe par la manche, ajouta :
« Voyons donc, que diable ! assieds-toi. J’éprouve un véritable chagrin.
— Quel chagrin !
— De ce que tu ne puisses pas vider un verre de vin avec moi et goûter ces beignets : quelque chose d’extraordinaire ! »
David s’assit en riant à son tour.
« Tu les as inventés, n’est-ce pas ? dit-il. Tu fais toujours des inventions pareilles.
— Non, rebbe, non ; ce n’est ni moi ni Katel. Je serais fier d’avoir inventé ces beignets, mais rendons à César ce qui est à César : l’honneur en revient à la petite Sûzel… tu sais, la fille de l’anabaptiste ?
— Ah ! dit le vieux rebbe, en attachant sur Kobus son œil gris, tiens ! tiens ! et tu les trouves si bons ?
— Délicieux, David !
— Hé ! hé ! hé ! oui… cette petite est capable