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L’AMI FRITZ.

Pelsly ; c’est le petit-fils de Frentzel-Débora Rupert, la propre sœur de Anna-Christina-Carolina Rupert, la grand’mère de Christel, du côté des femmes. De sorte que nous sommes cousins.

— C’est très-bien, fit Kobus, se demandant où tout cela devait les mener.

— Oui, dit-elle, Hans-Christian est notre cousin ; Christel m’a raconté que vous l’avez vu hier à Bischem. C’est un homme de bien, il a de bonnes terres du côté de Bieverkirch, et un garçon qui s’appelle Jacob : un brave garçon, monsieur Kobus, rangé, soigneux, et qui maintenant approche de ses vingt-six ans ; personne n’a jamais rien entendu dire sur son compte. »

Fritz était devenu fort grave :

« Où diable veut-elle en venir avec son Jacob ? se dit-il tout inquiet.

— Sûzel, reprit la fermière, n’est pas loin de ses dix-huit ans ; c’est en octobre, après les vendanges, qu’elle est venue au monde ; ça fait qu’elle aura dix-huit ans dans cinq mois : c’est un bon âge pour se marier. »

Les joues de Fritz tressaillirent, un frisson passa dans ses cheveux, et je ne sais quelle angoisse inexprimable lui serra le cœur.

Mais la grosse fermière, calme et paisible de