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Le brigadier Frédéric.

X

Notre première nuit au Graufthâl, dans cette soupente où passaient les courants d’air du grenier, est la plus triste dont je me souvienne ; le fourneau fumait ; la grand’mère toussait dans son lit ; Marie-Rose se levait, malgré le froid, pour lui donner à boire ; les petites vitres grelottaient à chaque coup de vent, qui nous amenait la poussière de neige jusque sur le plancher.

Ah ! oui, nous avons bien souffert cette première nuit ! Et ne pouvant fermer l’œil, je me disais :

« Impossible de vivre ici !… Nous péririons tous avant quinze jours ; il faut absolument nous en aller plus loin… Mais où aller ?… Quel chemin prendre ? »