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Le brigadier Frédéric.
III
Les choses allèrent ainsi durant toute l’année 1868. Jean Merlin cherchait toutes les occasions de se présenter à la maison, soit pour affaires de service, soit même pour me consulter sur ses affaires de famille. Il n’avait qu’une crainte, c’était d’être refusé ; quelquefois, étant en tournée ensemble sous bois, je le voyais la tête penchée ; il semblait vouloir parler, il élevait la voix tout à coup, puis se taisait.
Je lui souhaitais un peu plus de courage, mais je ne pouvais pas commencer, cela n’aurait pas convenu pour un supérieur ; j’attendais sa demande en règle, pensant qu’il finirait par m’écrire, ou par m’envoyer quelqu’un de ses parents en cérémonie faire la déclara-