prend les noms de nombre et les pronoms masculins (comparez en français les deux genres de « quelque chose »).
24. Le sexe masc. s’exprime quelquefois, pour les animaux, en préfixant les mots marc’h cheval, tarv, tar taureau, tâd père.
Le fém. s’indique par l’addition de -es, -ez : Bretounez, Bretones Bretonne ; niz neveu, nizes nièce. Il y a aussi des fém. en en tirés de noms ou d’adj. : tréc. krennarden courtaude, gamine (léon. krennardez ) ; duen noiraude ; vache noire.
25. Exemples de mots spéciaux pour les deux genres : eontr, tréc. yont oncle, moereb tante (on dit aussi tonton, fém. tantin) ; paeroun (tréc. -on), tâd-paeroun parrain, maerounez (tréc. -ones), mammaeron marraine.
26. Le singulier s’exprime quelquefois, pour les animaux, par pen ou loen suivi du pluriel : pen moc’h, pemoc’h pourceau, loen kézek cheval, littéralement « tête de pourceaux », « bête de chevaux ».
Pour les choses qui pullulent, qui se trouvent en grande quantité à la fois (plantes, insectes, poissons, nuages, etc.), le sing. prend souvent -en qui désigne une portion plus ou moins individualisée de l’espèce : guezen, tréc. gwéen arbre, sivien fraisier, fraise ; kraouen noyer, noix ; éden grain de blé ; bleoen, bleven