Et ceux que la Rage exaspère, menaçant le ciel et se précipitant dans les flammes pour mourir plus vite ;
Et ceux que la Luxure embrase, violant des femmes qui se tordent dans le feu ;
Et ceux qui veulent fuir la terre brûlante, et qui la retrouvent partout ;
Et ceux qui enfoncent leurs ongles dans le sable pour y découvrir une goutte d’eau, un brin d’herbe, un peu de fraîcheur ;
Et ceux qui lèchent les rochers de leurs langues arides, ceux qui grattent les vieux murs et le fer rouillé pour recueillir des sels désaltérants ;
Et ceux qui se brûlent la peau avec des caustiques, et qui la déchirent avec leurs dents pour faire disparaître les traces de leurs forfaits.
Guerra, fuego y sangre !
(Guerre, feu et sang !)
El Romancero.
Et voici : le riche, le cœur bourrelé de remords, s’agenouillait devant le pauvre en haillons, lui tendait ses mains pleines d’offrandes, et lui disait : « Prends, mon frère bien-aimé, ceci est à toi ;
— Et pardonne-moi ce que je t’ai fait souffrir, afin que le grand Dieu me le pardonne aussi.
Et le pauvre, morne, appuyé sur la canon d’un fusil