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Page:Ernest Cœurderoy - Hurrah !!!.djvu/425

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Oh ! grande est l’Humanité, éternel l’Avenir, immenses les Mondes bercés dans l’Espace infini !…

Et bien petits nous sommes, Civilisés éphémères qui prétendons imposer des lois à l’Univers et des bornes au Temps !…

Mais qui donc êtes-vous, illustres monarques et profonds législateurs d’Occident, qui vous croyez les premières et les dernières des créatures vivant sous le Soleil ?

Misère et pitié ! Mais n’entendez-vous pas gronder l’abîme de feu qui vomit les révolutions parmi les hommes, l’abîme toujours ouvert, toujours affamé, toujours vengeur ? Il engloutira vous et vos systèmes menteurs, et vos vanités de maîtres d’école. Car tout système est faux, et tout systématique, oppresseur !

Nous ne souffrirons plus de Gouvernement, de Mendicité, de Maîtrises. Qui que vous soyez : Césars, Jésuites, Communistes, Traditionnaires ou Phalanstériens, n’aspirez plus à nous conduire. L’homme est enfin sorti de l’école de l’Esclavage !

Derniers rhéteurs d’un monde à l’agonie, chefs de secte, dorez la pilule du Privilége comme vous voudrez : nous la reconnaîtrons et personne ne nous la fera plus avaler. — Le Bourgeois, c’est l’Ennemi !




ÉPILOGUE.


« Odi profanum vulgus. »


I. Le feu de mon âme est apaisé ! Ce travail est fini. Bon ou mauvais, il me convient : c’est tout ce qu’il m’en