Page:Ernest Lavisse - Histoire de France cours élémentaire, Armand Colin, 1913.djvu/171

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Français. Ils aimaient la France comme vous l’aimez. Ils ont été forcés de devenir Allemands ; mais ils aiment toujours la France, et, à cause de cela, les Allemands les font souffrir.

Les Allemands sont un peuple très orgueilleux. Ils cherchent toutes les occasions de nous faire du mal.

Mais la France n’a pas perdu courage après la malheureuse guerre.

Nos soldats aujourd’hui sont aussi braves que ceux qui combattirent en 1870, et ils sont bien plus nombreux.

Nos généraux sont aussi braves que ceux qui combattirent en 1870, et ils sont plus instruits.

Nos fusils, nos canons sont meilleurs qu’en 1870. Nous sommes beaucoup mieux préparés à la guerre.

Tous les ans, aux grandes manœuvres, notre infanterie, notre artillerie et notre cavalerie se réunissent pour s’exercer.

L’image vous montre, à gauche, deux généraux qui causent avec un officier ; au milieu sont les soldats d’infanterie, dont plusieurs sont à genoux comme on se met pour tirer. Vous voyez aussi des voitures d’artillerie ; plus loin, dans la plaine, des cavaliers.

En l’air, un gros ballon dirigeable vole entre deux aéroplanes.

Généraux, officiers, fantassins, cavaliers, aérostiers tous savent leur métier. Si la France est attaquée, tous feront leur devoir.

La France est bien défendue.