Page:Ernest Renan - Cantique des cantiques, Calmann-Levy, 1884.djvu/186

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et où les ombres s’inclinent, reviens, et sois semblable, mon bien-aimé, au chevreuil ou au faon des biches sur les montagnes ravinées.


VII


iii, 1 Sur ma couche, pendant la nuit, j’ai cherché celui que mon cœur aime ; je l’ai cherché et ne l’ai point trouvé… 2 « Levons-nous, me suis-je dit, faisons le tour de la ville, parcourons les marchés et les places, cherchons celui que mon cœur aime. » Je l’ai cherché et ne l’ai point trouvé… 3 Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée : « Avez-vous vu, leur ai-je dit, celui que mon cœur aime ? » 4 A peine les avais-je passés, que j’ai trouvé celui que mon cœur aime ; je l’ai saisi, et ne l’ai point lâché jusqu’à ce que je l’aie in-