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Épargne-moi seulement deux choses, ô Dieu,
Si tu veux que je ne me cache pas devant ta face :
Que ta main ne m'écrase plus,
Que tes terreurs ne m'épouvantent plus.
Après cela, accuse-moi, et je répliquerai,
Ou bien laisse-moi parler, et tu me répondras[1].
Dis-moi le nombre de mes crimes?
Fais-moi connaître mes iniquités ?
Pourquoi cacher ainsi ton visage[2] ?
Pourquoi me traiter comme ton ennemi ?
Veux-tu donc effrayer une feuille chassée par le vent?
Veux-tu poursuivre une paille desséchée,