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Job, prête l’oreille à tout ceci ;
Lève-toi, et considère les merveilles de Dieu.
Sais-tu quels desseins président à ses miracles,
Et pourquoi il fait éclater le feu de ses nuées ?
Connais-tu la loi d’équilibre des nuages,
Les secrets de celui dont le savoir est parfait ?
Pourquoi tes habits sont-ils chauds,
Quand la terre se repose aux bouffées du midi ?
Saurais-tu comme lui battre les nues au marteau
Pour les rendre solides ainsi qu’un miroir de métal ?
Fais-nous connaître ce qu’on peut lui répondre !…
Mais plutôt, taisons-nous, ignorants que nous sommes !
De grâce, que mes discours ne lui soient point rapportés !
Jamais homme a-t-il désiré sa perte[1] ?
- ↑ Allusion aux passages où Job, au risque d’encourir la mort, a demandé que ses discours fussent portés au trône de Dieu.