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DE CHARLES DE L'ESCLUSE

choses que je te demande sont, ou des graines de plantes rares, ou des bulbes, ou des pierres présentant quelque impression, telles sont par exemple celles qui représentent quelque chose d’animé, ou bien celles qui tirent leurs noms des animaux comme l'Ætites, etc. Si réciproquement il se trouve que tu puisses utiliser mes petits services, je te les offre avec le plus grand empressement et sans aucune exception.

Porte-toi bien et sois heureux, cher Rediger. Je te prie de saluer en mon nom l’ill. Jacob Antoine Cortusus (si par hasard vous avez fait connaissance).

Malines, 1ers jours d’Octobre 1567, Ton affectionné Carolus Clusius A. — Parmi les bulbes, ceux des Tulipes, si tu en rencontres, seront les très bien reçus.


XXIII

À Jean Craton de Kraftheim, à Vienne.


S. — J’ai trouvé, il y a deux jours, chez Plancus, libraire de Bruges, tes deux lettres datées de Vienne, la première du 11 Octobre, la seconde du 18, alors que deux jours auparavant Materne, à Anvers, avait déclaré n’avoir pas reçu d’autres lettres de toi que celles que tu avais envoyées à Biesius, Dans ta première lettre se trouvaient des cartes, mais en très mauvais état, sur lesquelles se déroulait la terre de Caffe, tracée par les mains des explorateurs, qui estiment peut-être qu’on ne pouvait la représenter autrement. Ce présent m’a été sans nul doute très agréable, et si quelquefois il arrive que tu en reçoives de semblables, je te prie de te souvenir de moi : tu ne sais pas, en effet, combien j’ai été toujours porté à l’étude des documents étrangers de cette nature. C’est pourquoi il