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Page:Erosmane - Lubricités, récits intimes et véridiques, 1891.djvu/103

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EN PROVINCE…

vue du corps de celle qui vient de le faire si plantureusement jouir.

Quelle adorable merveille !

Des cuisses rondes, nerveuses et fermes ; des tétons qu’on dirait moulés dans la coupe d’Hébé, et dont les boutons pareils à des fraises mûres se dressent insolemment ; une motte rebondie et duvetée d’un poil soyeux, fin et frisé comme un manchon d’astrakan.

Une nouvelle érection provoquée par l’examen de ce divin nid d’amour, leur fait incontinent tirer un troisième coup, mais plus longuement savouré, celui-là.

Leur pensée était bien loin de ceux qu’ils avaient laissés au salon. Un peu de calme leur étant revenu après ce troisième coup, Alf. imagina une facétie