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Page:Erosmane - Lubricités, récits intimes et véridiques, 1891.djvu/13

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AU FOYER DE L’OPÉRA

trer dans la salle que l’on commençât le ballet.

Ces Messieurs n’étaient cependant point des vieillards usés, cacochymes, venant là pour essayer de réveiller un peu leurs appétits concupiscible à l’aspect des mensonges en soie rosée…

Les tutus transparents sous les jupes de tulles
Plaqués sur les rondeurs du maillot éclatant,
Entre-baillés, emplis d’un inconnu tentant
Comme une étoile rose au fond des crépuscules.


si violemment fouillés par les lorgnettes de l’orchestre en rut. Ils étaient, au contraire, dans toute la virilité de l’âge.

L’un d’eux, Me C…y, l’avocat de tant de dames dans les procès appelés « causes grasses » disait à ses amis :

— C’est à la lettre, du reste vous le savez, Messieurs, la célèbre satirique a