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Page:Erosmane - Lubricités, récits intimes et véridiques, 1891.djvu/18

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LUBRICITÉS

tré dans les quartiers avoisinants les beaux-Arts, les rues Pigalle, Notre-Dame-des-Champs, l’avenue de Villiers, des femmes vêtues en transtevérines ou en napolitaines ? Ce sont des modèles d’atelier, des poseuses, comme disent les bourgeois dans le commerce.

Ce qui, entre parenthèses, est une aberration du goût, de la part de mes confrères. Je ne peux pas arriver à comprendre pourquoi, depuis quelques années, l’on va chercher tous les types de beauté de l’autre côté des Alpes, quand on a sous la main, à Paris, des torses autrement galbeux et autrement foutus que ceux des italiennes. J’en excepte toutefois les florentines, celles-là sont réellement splendides, elles réu-