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Page:Erosmane - Lubricités, récits intimes et véridiques, 1891.djvu/33

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AU FOYER DE L’OPÉRA

de la pointe des seins d’une fermeté vraiment extraordinaire. La houri se levait, écartait le rideau de gaze et, debout devant le lit où son ventre adorable resplendissait comme un tabernacle rayonnant de volupté, d’un geste muet elle vous invitait à venir baiser un signe ravissant, placé juste entre le nombril et la pointe de la toison soyeuse qui ombrageait son divin nid d’amour. Après quoi, se renversant sur les reins, elle vous saisissait le priape qu’elle guidait et introduisait toujours elle-même entre ses cuisses ; lorsqu’arrivait délirante, impétueuse, inouïe ! une jouissance à nulle autre pareille, la dernière goutte de liqueur séminale avait à peine jailli, on se trouvait tout à coup plongé dans une obscurité presque complète. La houri