Aller au contenu

Page:Erosmane - Lubricités, récits intimes et véridiques, 1891.djvu/37

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
35
AU FOYER DE L’OPÉRA

bilité qu’un vit, fut-ce même celui d’un lycéen de douze ans ait jamais joui dedans.

Au retour, dans la salle d’audience, on s’attendait à voir le défendeur honteux et confus à la lecture de la déclaration signée des trois médecins, affirmant la virginité indéniable de la nièce de la partie plaignante.

Mais loin de paraître accablé, il répliqua, très calme.

— Pardon, M. le président, j’ai peu de mots à ajouter, et, suivant ce qui me sera répondu, j’aurais perdu ou gagné le procès que l’on m’a, peut-être bien imprudemment, intenté.

— Vous venez d’assister, ainsi que mon avocat, avec lequel je n’ai pas encore communiqué depuis, à l’exhibition