Aller au contenu

Page:Espronceda - L’Étudiant de Salamanque, trad. Foulché-Delbosc, 1893.djvu/18

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avant de mourir, et se serra contre la poitrine de sa mère affligée dont les larmes coulaient sur son lit.

Elle exhala bientôt son dernier souffle, ses bras étreignirent sa mère d’un mouvement nerveux et convulsif, et ses lèvres murmurèrent un nom.

Et son âme s’enfuit à la demeure bienheureuse des anges… Autour de sa pierre funéraire, la terre produit de tristes fleurs ; le zéphir lamente ses amours.

Au dessus, un saule incline ses branches, il lui prête son ombre en un éplorement alangui, et le soir, quand le soleil décline, son dernier rayon baigne en paix son tombeau.