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pant entre eux avec leurs mouchoirs roulés en corde.

5. — Les Métiers. — C’est le jeu le moins bruyant de tous ceux que j’ai cités. Les joueurs se réunissent en cercle et l’un d’eux propose la première et la dernière lettre du nom d’un métier dont il fait les gestes. Par exemple : c.......r, et il fait le simulacre de frapper à tour de bras avec un marteau. Là-dessus les autres de répondre l’un : « chaudronnier », l’autre : « cordonnier », etc. ; enfin un d’eux s’avise de penser qu’il n’y a pas que les cordonniers qui frappent la semelle ou les chaudronniers le métal, il avance timidement le mot « charpentier », et il a gagné ; c’est à ce métier qu’avait songé le proposant en imitant l’action du charpentier qui enfonce des chevilles. C’est au devineur de mettre à son tour l’esprit de ses camarades à la torture.

6. — La Pierre sur la main. — Ce jeu a beaucoup d’identité avec celui qu’on appelle les osselets, qui l’a évidemment inspiré.

Les joueurs prennent cinq petites pierres. Celui qui joue le premier en ramasse une, la lance en l’air, et avant qu’elle ne retombe, doit en prendre une autre à terre et arriver, la main ouverte, assez à temps pour la recevoir. Puis il lance en l’air ces deux