Page:Esquieu, Louis - Les jeux populaires de l'enfance à Rennes.djvu/49

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n. — Le manche étant tenu entre le pouce et l’index, on passe le bras droit par derrière la tête et on laisse tomber le couteau par dessus l’épaule gauche.

o. — La pointe de la lame étant placée entre les dents, il faut d’un vigoureux coup des doigts faire sauter le couteau en tournoyant. Les maladroits se fendent les lèvres ou se blessent les yeux.

p.Coup d’adieu. — Le couteau est posé en équilibre sur la tête du joueur, la pointe en haut, et on l’abandonne subitement à lui-même.

De quelque façon que soit lancé le couteau, il faut qu’il retombe la pointe en bas et reste piqué droit dans le sable.

Chacun des joueurs essaie à tour de rôle d’accomplir la série de ces manœuvres ; le gagnant est celui qui en a fait le plus ou qui réussit à les faire toutes ; naturellement le perdant est celui qui en a fait le moins.

Le gagnant prend alors un petit morceau de bois pointu à un bout et l’enfonce dans le sable de trois coups de manche de couteau, de façon à le faire disparaître. Ce morceau de bois est nommé biquette ou cheville.

Le perdant doit de son côté déterrer cette biquette sans y toucher avec les mains. Il a le droit de souffler dessus trois fois ; tant mieux pour lui s’il souffle fort, il pourra