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(31) Mélanges de Shaftesbury. T. 3, seconde part., chap. III.


CHAPITRE VII.


(1) Voyage de Roques. Paris, 1716. T. 1, pag. 107. Le savant abbé Vinkelman (hist. de l’art chez les anciens, T. 2), assure qu’autrefois les figures juives pouvoient fournir de très-beaux modeles, et il remarque, avec Jos. Scaliger, qu’on ne trouve pas de nez écrasés parmi leurs descendans. Il pouvoit ajouter que la ressemblance des enfans aux parens est plus commune chez les Juifs que chez nous.

Deux beautés juives ont fait sensation dans nos temps modernes : l’une est la belle Esther, qui fut aimée de Casimir le grand, Roi de Pologne. À un mille de Casimir, qui est le fauxbourg de Cracovie, est un monticule nommé la tombe d’Esther.

L’autre est la belle Rachel, maîtresse d’Alfonse VIII, Roi de Castille ; il avoit promulgué une loi qui défendoit aux Juifs d’exercer leur culte. Les Rabbins conseillerent d’envoyer au Monarque une jeune fille vierge. On choisit Rachel ; Alfonse, épris de ses charmes, révoqua l’arrêt ; mais les Castillans, indignés, tuerent la Reine. Ce fait, sur lequel les historiens sont partagés, a fourni le sujet d’une piece au théâtre espagnol.

(2) M. Michaélis Beurtheilung üeber die bürgerliche verbesserung der Juden von Ch. W. Dohm.

(3) Voyage de Misson.

(4) Voyage de Norwege. Par M. Mallet, pag. 255. Benjamin de Tudele observa que les Juifs, transplantés en Afrique, et sur-tout dans l’Abyssinie, depuis six siecles, y étoient devenus noirs. On a disserté sur les Juifs