Aller au contenu

Page:Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs.djvu/225

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mon ami, prétend que ces décisions dignes d’un habitant de Bedlam, ne se trouvent pas dans les Rabbins ; mais dans des fatras ignorés, ou même ne se trouvent aucunement. Il accuse nos auteurs de méprise, et feroit presque grâce à leur ignorance pour attaquer leur bonne foi. Je sais qu’en isolant des phrases, en mutilant des passages, on dénature quelquefois le sens des écrivains ; on leur impute des conséquences qu’ils désavoueroient ; quoiqu’elles dérivent immédiatement de leurs principes. Par amour de Juifs, je souhaite que M. Bing ait raison, et j’engage cet écrivain à cribler toutes mes assertions. Du choc des discussions, on verra jaillir la vérité.

De nos cailloux frottés, il sort des étincelles.
Volt.

Quand même tous les crimes imputés aux Juifs seroient vrais, en derniere analyse ils seroient moins coupables que les nations qui les ont forcés à le devenir.


CHAPITRE XI.


(1) Wassebourg, Antiquités de la Gaule Belg. l. 7, f. 480 et 481. Il y a long-tems qu’il existe en Allemagne ce proverbe : Heureuse la ville dans laquelle on ne trouve pas Abraham, Nemrod et Naaman, c’est-à-dire, dans laquelle on ne trouve ni Juif, ni tyran, ni lépreux.

(2) Un Juif pendu pour avoir rogné des guinées, appelloit cela l’amour des belles-lettres.

(3) Hist. des rits et coutumes des Juifs, par Léon de Modene.

(4) Non fœneraberis fratri tuo ad usuram, pecuniam, nec fruges nec quamlibet aliam rem, sed alieno, &c. Deuterono. ch. XXIII, v. 19 et 20.