Page:Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs.djvu/41

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

guré dans les troubles civils de la ligue, ni dans les entreprises audacieuses des Flibustiers. Une époque antérieure nous montre ceux d’Angleterre qui, dans un moment où on leur permet de respirer, s’empressent d’avancer de l’argent au Roi & aux Grands pour le voyage d’Outremer. On ne résiste pas au plaisir de citer, après le Roi de Prusse, un trait de générosité, auquel il ne manque qu’une application plus légitime. Quand Guillaume d’Orange voulut détrôner Jacques  II, son beau pere, Schwartzau, Juif d’Amsterdam, lui prêta deux millions, en disant : si vous êtes heureux, vous me les rendrez, sinon je consens de les perdre(5). Ce trait vaut celui de Fugger envers Charles-Quint. Dans l’énumération des qualités morales de ce Peuple, nous compterons la sobriété. Ockley nous assure à la vérité que les femmes Juives de Maroc aiment passionnément les liqueurs fortes(6) : elles feroient donc exception à l’observation générale, par laquelle il conste que les Juifs ne connoissent gueres de l’ivrognerie que le nom.

Un Auteur récent assure que la circoncision émousse en eux la salacité(7). D’un autre côté il est avoué des Physiologistes, que l’éléphantiasis & la lèpre, dont les principes font affoiblis, & non éteints chez les Juifs, produisent un effet